Au terme de trois jours de procès, Stéphane Lagrandeur a été condamné à 18 ans de réclusion pour homicide volontaire sur Jean-Claude Anselme. Un verdict conforme aux réquisitions de l'avocat général.
En février 2011, le corps de Jean-Claude Anselme, 62 ans, est retrouvé sur la terrasse d'un gîte à Amboise. C'est une femme de ménage qui a fait la macabre découverte. L'homme a été étranglé, battu et ligoté. Dans sa chambre, de nombreux objets ont été cassés, laissant comprendre que la scène a été d’une extrême violence.
L’accusé connaissait la victime depuis cinq ou six ans. Il était masseur kinésithérapeute. Originaire du département de l’Isère, il est aujourd’hui âgé d’une quarantaine d’années. A l’époque des faits, il était en remplacement en Touraine. C’est la première fois que les deux hommes se retrouvaient pour un week-end entier.
Ce procès a mis en avant les addictions de Stéphane Lagrandeur, ses échecs professionnels et la complexité des ses relations sentimentales. La thèse du harcèlement dont il s'est dit victime l'accusé n’a pas été démontrée. La violence des coups, à sens unique, lors de la nuit du 13 au 14 février 2011 a été longuement soulignée par le Ministère public.
Une peine de réclusion criminelle de 18 ans a été requise. Un verdict conforme aux réquisitions de l'avocat général.