Un an après un accident mortel, où en est la polémique autour de l’insécurité de la gare routière d’Orléans? La réponse : des aménagements ont été faits mais il reste encore des améliorations à apporter. Explications.
L’accident en 2013
En octobre 2013, un étudiant meurt écrasé par un bus à la gare routière d’Orléans. A l’issue de la garde à vue, le chauffeur a été mis en examen pour homicide involontaire. A l’époque, cet accident dramatique a relancé la polémique sur la dangerosité de cette gare, une dangerosité déjà pointée du doigt.
Khalid Oughzif, délégué syndical FO déclarait :
"Les entrées et les sorties sont très dangereuses parce que l’on croise les piétons. Une grande majorité de personnes emprunte les mêmes accès que les chauffeurs de bus".
Construite dans les années 80, la gare est pour la plupart des chauffeurs "inadaptée au trafic car 5.000 personnes passent chaque jour" . Pour les dirigeants du réseau de bus, elle n’est pas plus dangereuse qu’un autre arrêt. Alain Jumeau, Directeur du réseau de bus Ulys déclarait : "Nous avons aménagé les éclairages et les quais, mais ce n’est peut-être effectivement pas parfait".
En 2009, le Conseil Général avait voulu fermer la gare. La ville et l’agglomération s’y étaient opposées faute d'un emplacement de substitution.
► Reportage réalisé en octobre 2013 par Stéphanie Depierre et Jean-Pierre Brusseau
Intervenants
Khalid Oughzif, délégué syndical FO
Alain Jumeau, directeur du réseau de bus Ulys
Un an après cet accident mortel, où en est la polémique autour de l’insécurité de la gare routière d’Orléans?
Aux heures de pointe, c'est une véritable ruche. Des usagers pressés qui traversent sans toujours regarder et des cars qui manœuvrent dans un espace restreint ...
Pourtant depuis un an et le dramatique accident qui a coûté la vie à un jeune homme, des aménagements d'urgence ont été réalisés pour sécuriser les lieux.
Claude Clavier, directeur adjoint des services au Conseil Général explique :
"Nous avons créé des aménagements pour séparer les flux de piétons et les flux d’autobus. Nous avons mis en place une nouvelle signalétique, des caméras et des éclairages soit un investissement de 130.000 euros".
Puis il précise : "Nous avions même réfléchit à réaménager voir même à déplacer la gare avec toutes les problématiques foncières, de travaux et de circulation que cela engendre".
Pour les chauffeurs, il reste beaucoup à faire. Antonio Correia, chauffeur de bus explique :