Le portique écotaxe de l'A20 à Champenoise dans l'Indre a été réparé et ce malgré l'abandon par le gouvernement du projet de taxation des véhicules de transport de marchandises. Explications.
C'est ce portique écotaxe sur l'A20, destiné initialement à identifier les poids lourds sur le réseau routier, qui a été vandalisé. Mardi, la société Ecomouv a procédé à sa rénovation alors que la ministre de l'écologie, Ségolène Royale, a annoncé le 9 octobre dernier la suspension de l'écotaxe. Les opposants agriculteurs ou artisans, qui avaient manifestés leur mécontentement en 2013, quant à eux, prônent le démontage total et non pas la réparation. Seulement voilà, Ecomouv est liée par un contrat avec l'état. Même si, selon la société elle même, elle n'a encore reçu un seul denier de sa part, elle est tenue d'entretenir les installations. Contrat que Ségolène Royale souhaiterait dénoncer. En attendant, un portique de ce type coûte entre 600 000 et un million d'euros. 163 ont déjà été installés en France. Une question demeure : qui devra payer la facture ?
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