Alors que Dieudonné sera jugé en correctionnelle pour apologie du terrorisme, la traque de ceux qui font l'apologie du terrorisme continue. Les procureurs insistent sur la nécessité de condamner sévèrement ces dérives. En région Centre, les condamnations se succèdent depuis les attentats.
Tous les actes (paroles, écrits ou autres) défendant le terrorisme sont aujourd’hui poursuivis. Leurs auteurs sont systématiquement entendus par la Justice, en application stricte de la loi contre le terrorisme de 14 novembre 2014. Les accusations ne sont ensuite pas toujours retenues en fonction, notamment, du profil de la personne mise en cause.
Un jeune homme d’Eure-et-Loir condamné à un an de prison ferme pour apologie d’acte de terrorisme
Un jeune homme de 21 ans, résidant en Eure-et-Loir, à Courtalain, a été condamné à 18 mois de prison, dont un an ferme, pour apologie d'acte de terrorisme. Il a été jugé le jeudi 15 janvier 2015 par le tribunal correctionnel de Chartres, après avoir posté sur Facebook des vidéos de décapitation et avoir commenté l’attentat de Charlie Hebdo d’un : « un coup de crayon et un coup de kalach, c’est la même chose ». Selon nos confrères de l’Echo Républicain, l’homme, un délinquant multirécidiviste, se serait converti à l’islam radical, à la maison d’arrêt de Chartres."vive la kalach" : 6 mois de prison ferme pour le jeune homme de 20 ans, son imitatrice bénéficie de la clémence
Un jeune homme de 20 ans a été condamné à six mois de prison ferme lundi 12 janvier par le tribunal correctionnel d'Orléans pour avoir crié "vive la kalach" le jeudi 8 janvier en direction d'un groupe de policiers, croisé dans un centre commercial. Il avait aussi mimé le geste de tir et imité le bruit des balles. Délinquant déjà condamné par le passé, il a été immédiatement incarcéré.Le mercredi 14 janvier, une jeune adolescente de 15 ans l’a imité, en provoquant des CRS au même endroit, toujours au centre commercial Place d’Arc, à Orléans. La jeune fille a été interpellée et placée en garde à vue. A l’issue de son audition, le Parquet a décidé de classer l’affaire, estimant que cet acte de provocation était davantage motivé par la bêtise que par une réelle volonté de nuire