Un Montargois accusé d'apologie de terrorisme relaxé

Un homme de 24 ans, résidant dans le Montargois et accusé d'apologie du terrorisme, a été acquitté mercredi soir par le tribunal de Montargis (Loiret) qui a considéré que les propos litigieux, proférés dans le couloir des cellules du commissariat, n'avaient pas été tenus en public.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Interpellé le 11 janvier dernier lors d'un banal contrôle routier en possession de deux grammes de résine de cannabis, le jeune homme avait d'abord lancé aux policiers qui l'emmenaient au commissariat de Montargis: "De toute façon, il y en aura d'autres, des attentats."

Trois jours plus tard, dans le couloir des cellules du commissariat il avait encore asséné: "La France soutient les juifs, mais vive la Palestine! Les morts de Charlie Hebdo ne sont pas des vrais morts, les vrais morts ce sont les trois tués", faisant ainsi allusion aux agresseurs contre Charlie Hebdo et du preneur d'otages d'un supermarché casher. A l'issue de la perquisition à son domicile, aucun élément laissant à penser qu'il s'agissait d'un militant islamique radical n'a été découvert 

"J'étais énervé. Je n'ai pas du tout réfléchi à ce que je disais. Je suis désolé et je présente mes excuses aux policiers", a-t-il dit lors de sa comparution devant le tribunal correctionnel de Montargis.



Le président du tribunal a relevé que pour qu'il y ait apologie d'un acte de terrorisme, il faut que le délit de presse soit constitué, c'est-à-dire que les propos incriminés soient tenus en public, ce qui n'était pas le cas, selon lui.

Le parquet était d'un avis contraire et a réclamé 6 mois de prison avec sursis et une amende de 500 euros ainsi qu'un stage de sensibilisation aux dangers des stupéfiants. 

Relaxé du chef d'apologie de terrorisme, le prévenu a en revanche été condamné à 300 euros d'amende pour détention de stupéfiants.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information