Environ 150 personnes sont mobilisées, ce mercredi soir, dans un gymnase de Beaugency dans le Loiret. Fausses victimes, pompiers, gendarmerie, Samu... tous simulent un scénario catastrophe. Le but de cet exercice : tester les procédures de secours.
L’exercice va durer cinq heures. La préfecture du Loiret, en partenariat avec la ville de Beaugency, organise ce mercredi, de 18h30 à 23h30, un exercice de sécurité civile au gymnase balgentien des Hauts-de-Lutz.Le scénario mis en place
Les participants jouent le rôle de membres d’une association de théâtre. Ils sont à la salle des fêtes pour une réunion. Un certain nombre d’entre eux commence à se sentir mal. L’alerte est alors lancée. En cause, un chauffage d'appoint est défectueux duquel émane du monoxyde de carbone.Entre 70 et 80 victimes sont jouées par des étudiants de l’Institut de formations paramédicales, des volontaires des associations de sécurité civile, des volontaires recensés par la commune et des infirmiers en formation.
L'objectif de cet exercice de sécurité civile
Cette action est mise en œuvre pour vérifier le plan d’Organisation de la réponse de sécurité civile, révisé en janvier dernier. L’objectif est de tester l’organisation des secours. Le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis), le Samu, la gendarmerie ou encore l’Agence régionale de santé et des associations de sécurité civile participent à l’exercice.Mais aussi, tester un nouveau dispositif qui s’appuie sur les nouvelles technologies. Équipés de smartphones et de tablettes, les pompiers et urgentistes présents rentrent des données, dans un système informatique, sur les victimes prises en charge. Ils notent la gravité et l’évolution de l’état de la victime, l’heure des premiers soins ou encore l’hôpital où les victimes sont envoyées. Le but étant de gagner en temps et en efficacité surtout à l’hôpital lors de la prise en charge.
Ce test permettra de mettre à l’épreuve le réseau wifi, 4G et d’en vérifier le bon fonctionnement.
La préfecture travaille sur ce dispositif depuis plusieurs mois. C’est un premier test avant une possible généralisation.
► Reportage de Viviane Dauphoud-Eddos et Julien Lanchas