L'avenir des trains Intercités inquiète les élus du Centre-Val de Loire

Le rapport de la commission présidée par le député Philippe Duron "Avenir des trains d'équilibre du territoire" est remis ce mardi au secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies. Un document dont les conclusions suscite l'inquiétude des collectivités locales, notamment en Centre-Val de Loire.

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Le rapport Duron sur l'avenir des trains d'équilibre du territoire (TET) va-t-il mettre en péril certaines lignes ferroviaires de la région Centre-Val de Loire ? Le sujet suscite en tout cas l'inquiétude du président (PS) du conseil régional François Bonneau.

Un risque d'affaiblissement

Dans un communiqué commun publié le 20 mai avec Jacques Auxiette, président de la région Pays-de-la-Loire, et Laurent Beauvais, président de la Basse-Normandie, les trois élus s'interrogent sur le sort de la ligne Caen-Le Mans-Tours.

"Si nos inquiétudes se confirment, un abandon de [cette ligne] comme TET et un transfert comme TER vers les trois régions concernées aboutirait à un affaiblissement de cette ligne que nous ne pourrions accepter", écrivent-ils.

Les trains d'équilibre du territoire (TET), ce sont ces lignes ferroviaires stratégiques, ni TGV, ni TER, et dont la gestion est à la charge de l'Etat et de la SNCF.

Plus de 300 villes concernées

Selon les chiffres de la SNCF, 325 trains d'équilibre du territoire desservent chaque jour plus de 300 destinations en France sur plus de 40 lignes. Il s'agit des trains Intercités, ex-Corail et ex-Téoz.

Pour l'Association des régions de France, les trains d'équilibre du territoire sont "vitaux pour l’aménagement du territoire et le service public de mobilité". C'est à ce titre que Jacques Auxiette, par ailleurs président de l'association, demande un débat parlementaire sur l'avenir de ces lignes.

"Les experts de Bercy et la SNCF pensent qu’ils sont les seuls à pouvoir décider", estime-t-il. "La représentation nationale est ignorée alors que les TET sont financés à hauteur de 70 % par les usagers."

Le rapport de la commission Duron doit être remis à Alain Vidalies, le secrétaire d'Etat aux Transports, à midi.



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