La découverte de vestiges, lors de travaux, bloque de nombreux chantiers. La raison : des fouilles sont obligatoires. Exemple, à Bonnée dans le Loiret, où la municipalité est dans l'incapacité d'assumer le coût engendré par des fouilles archéologiques.
Les journées nationales de l'archéologie se poursuivent jusqu'à dimanche. L'objectif sensibiliser le public sur les métiers, le patrimoine et les fouilles. En région Centre-Val de Loire, l'INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) recense plus de 35.000 sites ou entités archéologiques.
Les fouilles de notre sous-sol révèlent des trésors mais impliquent parfois des coûts imprévus pour les aménageurs.
Exemple à Bonnée dans le Loiret, une commune de 670 habitants au sous-sol riche en vestiges. Sur la commune, un programme immobilier est été suspendu. Depuis 4 ans la parcelle est à l'abandon. Des premières fouilles archéologiques ont révélé des vestiges à moins d'un mètre de profondeur : poteries, pièces, trace de voirie datant du II ème et du III ème siècle.
Des fouilles complémentaires doivent être réalisées. Mais, la commune n'en a pas les moyens.
► Les explications de Julien Bernier et Vincent Logereau
Intervenants
Michel Auger Maire de Bonnée (SE)
Guy Lechat Propriétaire