24 Heures du Mans : l'écurie berruyère Alpine en troisième position sur la grille de départ de la 89e édition

Deux écuries de la région Centre-Val de Loire s'élancent ce samedi à 16 heures sur la grille de la mythique course des 24 Heures du Mans : la Blésoise SRT 41 et la Berruyère Alpine, troisième à l'issue des qualifications.

La 89e édition des 24 Heures du Mans verra-t-elle une victoire française ? Voilà plus d’une décennie que les fans de la plus célèbre course d’endurance au monde n’ont plus entendu des pilotes tricolores entonner la Marseillaise. Troisième voiture sur la grille de départ, l’écurie berruyère Alpine Elf Team s’élancera samedi 21 août à 16 heures derrière les deux Toyota.

Ambitieuse, l’équipe française rêve de podium pour sa première participation aux 24 Heures du Mans en LMP1, la catégorie reine. Devant près de 50 000 spectateurs de retour en tribunes après une édition 2020 à huis clos, Alpine pourrait succéder à Peugeot, détentrice du dernier succès français en 2009.

Depuis son arrivée en endurance en 2013, la marque bleu, blanc, rouge monte en puissance : deux titres européens, deux titres mondiaux et surtout trois succès aux 24 Heures du Mans (2016, 2018 et 2019) en deuxième division (LMP2). Ce week-end, c’est avec le statut d’outsider que la firme installée à Bourges défiera la marque nipponne, en pole position pour la troisième année consécutive.

Nouveau défi pour le Blésois Frédéric Sausset

Parmi les 61 voitures à partir à l’assaut des deux tours de cadran, la Sausset Racing Team 41 (SRT 41) se lance un tout autre challenge : "On se satisfera de n'importe quelle place dans le classement. En étant soudé, régulier et prudent, on a toutes les chances d'arriver au bout. C'est le plus important", explique son manager Frédéric Sausset à France 3 Centre-Val de Loire.

Créée en 2012 par le Blésois, l’écurie sera la seule à engager deux pilotes paraplégiques aux côtés d'un pilote valide. Si le défi peut paraître osé, le manager n’en est pas à son premier coup d’essai : en 2016, Frédéric Sausset était devenu le premier quadri amputé à boucler les 24 Heures du Mans.

Trois semaines seulement après la première place d’Esteban Ocon en Formule 1 au Grand Prix de Hongrie, Alpine rêve, elle, d’une nouvelle victoire en bleu et mettre fin à 43 ans de disette sur le circuit de la Sarthe.

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