Les élus de la majorité LREM ont annoncé hier une réponse positive d'Edouard Philippe à la mobilisation de la région Centre, exclue du relèvement du numerus clausus. Insuffisant, pour le président de région.
"Cette augmentation est loin d'être à la hauteur" pour le président de région François Bonneau. Ce 21 mai, les députés LREM ont annoncé une réponse positive d'Edouard Philippe à la mobilisation des élus du Centre-Val de Loire. Région avec la plus faible densité médicale de France, elle était exclue du relèvement du numerus clausus prévu pour la rentrée 2019.Après le courrier du Premier ministre... C'est toujours le cas. Edouard Philippe s'est prononcé pour aligner le nombre de postes ouverts en internes sur le nombre d'étudiants admis en deuxième année, en 2018. Le nombre d'internes passera donc de 214 à 255, soit 41 postes supplémentaires.
Encourageant, pas suffisant
François Bonneau juge qu'il s'agit là d'un "premier résultat indispensable", mais demande plus. Pour lui, un minimum de 100 places supplémentaires, à la fois en études comme en internat, est indispensable.
Même sentiment du côté de la faculté de médecine de Tours, qui parle d'une "première réponse positive". Le doyen, Patrick Diot, salue le "rattrapage d'un déficit historique" mais évoque deux autres pistes à suivre : le renfort en enseignants dans une faculté "sous-dotée" et une réforme de la PACES permettant la diversification des profils des étudiants de médecine.Hausse du nombre d’internes en @RCValdeLoire : un 1er pas indispensable mais le compte n’y est pas ! #santé pic.twitter.com/25c1XwBpWi
— François Bonneau (@fbonneau) 22 mai 2019