L’entreprise Française de Roues ou F2R, à Diors dans l'Indre, est en redressement judicaire depuis 17 mois. Ce vendredi, une réunion à la préfecture est organisée pour tenter de sauver les emplois des 500 salariés.
C’est la réunion de la dernière chance, ce vendredi, pour l'entreprise Française de Roues (F2R) Diors dans l'Indre. Une réunion, organisée en préfecture, pour tenter de sauver cette société qui emploie 500 salariés même 1.500 si l’on compte les emplois indirects.
Depuis le rachat par l’indien Deltronix en 2010, rien ne va plus pour le dernier fabricant français de jantes en aluminium. Les investissements promis ne suivent pas. L’entreprise est en redressement depuis 17 mois maintenant. Et le 30 septembre, le tribunal de commerce de Châteauroux pourrait prononcer la liquidation, c'est-à-dire la fermeture du site.
Deux repreneurs se sont proposés dont un sérieux issu du groupe Valéo. Mais ses conditions ne conviennent pas aux syndicats. Ce repreneur veut également que Peugeot et Renault, les deux principaux clients s’engagent sur un volume minimal de commandes.
C’est tout l’enjeu de la réunion qui se tient, ce vendredi, à la préfecture de l’Indre, où les deux constructeurs sont présents.
Il s’agit de trouver une issue, un compromis avant la fin du mois pour éviter à tout prix que F2R dans l’Indre, après Céramics ou Fenwal ne ferme ses portes.