Un appel à la grève a été lancé pour ce 17 septembre à l'initiative de la CGT, de la FSU, de Solidaires et de l'UNEF. Les syndicats revendiquent la semaine de travail à 32 heures, une hausse du SMIC, l'abandon de la réforme des retraites ou encore le renforcement de la sécurité sociale.
Une intersyndicale composée notamment de la CGT, de la FSU, de Solidaires et de l'UNEF a appelé à un mouvement de grève ce 17 septembre pour protester contre les "mesures régressives du gouvernement". Outre la grève elle-même, qui devrait perturber les réseaux de transports comme la ligne ferroviaire Orléans-Paris, plusieurs manifestations et rassemblements sont prévus à travers le territoire, y compris en région Centre-Val de Loire.
Une mobilisation en demi-teinte
"En dépit de l'urgence sociale et climatique, le gouvernement s'obstine dans l'impasse des politiques libérales", a dénoncé la CGT dans son communiqué annonçant le mouvement de grève.De leur côté, d'autres syndicats, comme FO ou la CFDT, ont décliné l'appel de la CGT, ce qui fait planer le doute sur l'ampleur de la mobilisation, sans compter les risques liés au covid-19 qui pourraient refroidir les ardeurs des manifestants. A Tours, ils étaient quelques centaines à 11h, parmi lesquels des enseignants, des cheminots, et de nombreux soignants.Le plan de relance de 100 milliards d'euros, annoncé en grande pompe, ne s'adresse qu'aux entreprises, qui pourront notamment bénéficier d'une exonération d’impôts de production à hauteur de 10 milliards d’euros par an et cela sans aucune condition ni contrepartie. A contrario, les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires des minima sociaux sont soumis à des contrôles toujours plus sévères.
