En réponse à la précarité étudiante qui ne cesse de croître, un grand nombre d'initiatives collectives et solidaires ont été mises en place par les associations, les collectivités et les universités. De quoi réussir à tenir, le temps de ses études.
L'heure de la rentrée est arrivée pour les quelque 64 000 étudiants de région Centre-Val de Loire. Mis à rude épreuve au plus fort de la crise du covid-19, ils doivent faire face en septembre à des conditions financières dégradées et à des dépenses plus élevées que les années précédentes.
Une carte pour les accompagner
Pour autant, les étudiants, surtout les précaires, ne sont pas livrés à eux-mêmes. Pour les aider, France Télévisions et Radio France se sont mis en quatre après les mois de confinements, parfois très durs, qu'ils et elles ont traversé en créant cette carte interactive qui répertorie plus de 650 initatives solidaires en France, et qui sera amenée à s'étoffer encore davantage.
En Centre-Val de Loire, on peut notamment retenir les dizaines de dispositifs mis en place par les collectivités publiques, comme les 100 euros d'aides aux étudiants mis en place par les communes de Saran ou de Semoy, près d'Orléans. La mise en place de repas à un euro dans les restaurants universitaires de l'académie a également été saluée par les associations étudiantes, qui souhaitent que le dispositif soit reconduit.
Des réponses solidaires à la précarité étudiante
Et cette aide ne sera pas de trop. A Orléans, Lucie Mollet préside l'association O'SEM, qui mène un projet d'épicerie solidaire orchestrée par les services de la préfecture et du département avec différentes associations, étudiante ou non. "Les distributions alimentaires vont revenir sur une base mensuelle, normalement le dernier samedi de chaque mois", explique-t-elle. "On s'est rendu compte que cette précarité étudiante atteignait tous les types de formation continue."
Toujours à Orléans, le guichet de l'Accompagnement individualisé des étudiants "centralise tous les dispositifs existants", explique Frédéric Moile, en charge de mission de lutte contre la pauvreté à l'université. Situé à côté du campus, station de tram Parc Floral, ce "guichet unique d'accueil" permet de rencontrer un interlocuteur pour ses besoins disponible à tout moment.