Fondateur de l'association Sea Sheperd, Paul Watson est actuellement détenu au Groenland depuis le 21 juillet. Il est sous le coup d’une demande d’extradition du Japon pour des faits remontant à 2010. Il a récemment demandé l'asile politique à la France. En soutien, la mairie de Bourges a décidé d'afficher le portrait du militant canadien sur sa façade.
Le visage de Paul Watson orne désormais l'entrée de l'hôtel de ville de Bourges. Jeudi 17 octobre, la mairie a décidé de répondre à l'appel du journaliste et militant écologiste Hugo Clément exhortant les communes de France à afficher un portrait du fondateur de Sea Sheperd pour demander la fin de sa détention au Groenland.
"C'est un acte qui touche toutes les sensibilités politiques, indique le maire divers gauche, Yann Galut, joint par téléphone. J'ai à la fois été interpellé par le message d'Hugo Clément sur le réseau X (ex-Twitter) et alerté par mon adjointe en charge de l'écologie et du bien-être animal, Catherine Menguy. C'est elle qui m'a fait part de la situation de Paul Watson."
⚠️ Appel aux maires de France : Paul Watson croupît toujours en prison au Groenland pour avoir protégé les baleines.
— Hugo Clément (@hugoclement) October 8, 2024
Le Danemark mise sur la lassitude pour l’extrader vers le Japon, où il mourra en prison.
Pouvez-vous, à l’image de Nice, afficher un portrait de Paul sur la… pic.twitter.com/PKt7WmTGQr
Depuis le 21 juillet, ce militant écologiste canadien, grand défenseur de la protection des baleines et de la biodiversité marine, est retenu par le Danemark et menacé d'extradition vers le Japon. Paul Watson est sous le coup d'un mandat d'arrêt international émis par le Japon pour ses activités contre les baleiniers nippons. Mercredi 16 octobre, il a demandé l'asile politique à la France. La position du gouvernement n'est pour l'instant "pas tranchée" a annoncé la porte-parole Maud Bregeon.
"Le Japon viole les accords internationaux"
Yann Galut dit vouloir "défendre la liberté de militer". Dans un communiqué, il demande au président de la République, Emmanuel Macron, d'exiger la libération de Paul Watson auprès du Danemark et du Japon.
"Aujourd'hui, on n'a pas le droit d'être enfermé à la demande d'un pays, le Japon, qui viole les accords internationaux encadrant la pêche à la baleine", s'insurge l'édile. Paul Watson a toujours mené ses actions, certes parfois fortes, dans le respect de la loi."
Le maire de Bourges nous a indiqué qu'il pourrait s'associer à d'autres actions et/ ou initiatives des écologistes et défenseurs de la cause animale concernant la demande de libération de Paul Watson.