Réduire le nombre d’élèves
"Ces réclamations ne datent pas d’hier. Mais avec la crise de la Covid-19, c’est pire. Sur plus de 200 employés, 55 sont malades à cause du virus ou non, d’autres sont cas contacts et d’autres contraints de s’isoler en raison de leur fragilité", déplore Jacky Leiseing, secrétaire général de la CGT à Bourges.De son côté, l’équipe municipale de Yann Galut, qui a rencontré les salariés et mis en place des ateliers pour résoudre la situation, assure comprendre leurs revendications. Dans un post Facebook, le maire de la ville affirme même avoir effectué "des recrutements massifs de remplaçants".
"En dehors des recrutements, ce que l’on demande c’est une réduction du nombre d’enfants dans les cantines. Nous savons que c’est une décision difficile, mais la mairie pourrait très bien faire livrer des repas chauds aux familles des enfants, ou leur délivrer des bons d’achats. C’est soit ça, soit la Ville assume publiquement que nous ne pouvons pas appliquer le protocole en l’état", martèle Jacky Leiseing. Une solution écartée par le maire de Bourges, la considérant "extrêmement pénalisante pour les familles."
Nouveau point ce jeudi 3 décembre
Par ailleurs, le responsable syndical précise que la mairie n’est pas la seule responsable de cette situation : "Que fait l’Education nationale ? Elle laisse les collectivités se débrouiller seules !"Les agents de restauration scolaire ont voté la reconduction de leur mouvement social ces jeudi 3 et vendredi 4 décembre, avec un débrayage opéré entre 11h30 et 12h30. La mairie a officialisé la fermeture des cantines pour jeudi, mais pas encore pour vendredi. Un nouveau point entre le maire et les employés sera d’ailleurs effectué un peu avant 14h ce jeudi.