La transformation du métier de buraliste face à la hausse du prix du tabac est lancée à Bourges

Philippe Coy, le président de la Confédération des buralistes est en visite à Bourges ce lundi 9 juillet pour présenter son plan d'action d'ici 2021 pour accompagner la transformation de la profession.

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Il est urgent pour les buralistes de diversifier leur activité pour Philippe Coy, président de la Confédération des buralistes. En visite à Bourges ce lundi 9 juillet, il se rend dans 20 villes pour engager la mutation du secteur. 

 "Notre cœur de métier, le tabac, 65 % à 70 % de notre chiffre d'affaires, doit être préservé, mais nous devons nous souvenir que nous sommes des commerçants et que nous devons nous diversifier", souligne Philippe Coy. Car le secteur a de nombreux défis à relever et notamment la hausse du prix du paquet de cigarettes qui risque de déstabiliser les 25000 buralistes français.

Au premier trimestre 2018, les ventes ont baissé de 19,8% sur le plan national, à la suite d'une hausse de prix (environ 1 euro de plus en moyenne) intervenue le 1er mars. La troisième hausse depuis janvier. Et en 2021, le prix du paquet doit atteindre dix euros. De plus, les buralistes font face au commerce transfrontalier avec des consommateurs qui sont de plus en plus nombreux à se fournir à l'étranger.

​​​​Pour faire face à ces évolutions, le président de la Confédération des buralistes incite les professionnels à se diversifier :

Nous devons adapter nos entreprises à une nouvelle économie. Il y a une baisse de la consommation du tabac qui n'est pas seulement liée au facteur prix mais aussi à un changement sociétal.


Lui même a créé un espace de petite restauration au cœur de son bureau de tabac à Lescar, dans les Pyrénées-Atlantiques. Vapotage, amélioration de la rémunération par la Française des jeux ou encore devenir "les drugstores de la vie des français", selon son expression : il lance plusieurs pistes pour faire en sorte que les buralistes soient des commerces de proximité moins dépendants des ventes de tabac.


Dans son tweet, Philippe Coy insiste : "Nous sommes 25 000 entrepreneurs et j'en ai marre de subir. Il nous faut relever le défi. Peu importe la taille de l'adversaire !"
 

 
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