Au lendemain du Brexit, de nombreux Britanniques installés dans la région se posent des questions. C'est le cas à Aubigny-sur-Nère, dans le nord du Cher, où sont entretenus des liens étroits entre l'Ecosse et son peuple.
Dans la nuit de jeudi à vendredi 24 juin, les résultats du référendum au Royaume-Uni l'ont annoncé : les Britanniques votent la sortie de l'Union européenne. Depuis que les résultats du référendum ont confirmé le souhait des Britanniques de sortir de l’UE, les marchés financiers s’affolent et la livre sterling chute doucement.
Comme leurs compatriotes restés au pays, les Benfield se sont réveillés vendredi avec la gueule de bois. Sur les 200.000 Britanniques résidant en France, près de 70.000 sont des retraités. John et Catherine, un Gallois et une Ecossaise installés dans le Berry depuis 12 ans, sont inquiets des conséquences du Brexit sur la prise en charge de leurs frais de santé mais aussi sur leur pouvoir d'achat. Si la livre s'effondre, leur retraite, calculée en livres, pourrait elle aussi s'écrouler.
► Un reportage d'Amélie Rigodanzo et de Sylvain Hadelin
A Aubigny-sur-Nère, ville située dans le nord du Cher, restée quatre siècles sous contrôle de l'Ecosse, célèbre encore chaque année ses liens avec le pays. Le comité de jumelage d'Aubigny organise régulièrement de grands échanges avec la Ville d'Haddington. Une rencontre de chorales est d'ailleurs prévue l'an prochain.
L'écosse envisage désormais d'obtenir son indépendance pour pouvoir rester dans l'Union Européenne. Seul le temps permettra donc de répondre aux incertitudes.