"Des terroristes rendus complétement fous par la haine des juifs", un député raconte la terreur du film projeté à l'Assemblée nationale

Le film des attaques du 7 octobre en Israël, projeté ce mardi 14 novembre à l'Assemblée nationale, a choqué les députés. François Cormier-Bouligeon, député Renaissance du Cher, raconte.

Le choc. C'est le mot qui résume les réactions des différents députés suite à la diffusion d'une vidéo compilée par les autorités israéliennes à l'Assemblée nationale montrant les massacres commis par des commandos du Hamas. Des images tournées par des caméras Gopro portées par les assaillants eux-mêmes, et des caméras de surveillance notamment.

François Cormier-Bouligeon, député Renaissance du Cher, raconte. "Ces images corroborent ce que j'ai vu lorsque je suis allé en Israël après les massacres. Ce sont des terroristes rendus complètement fous par la haine des juifs et qui sont allés pourchasser dans des kibboutz, au festival Tribe of Nova et dans les villes, des êtres humains, uniquement parce qu'ils étaient juifs", décrit-il, ému, au téléphone. 

"Des scènes de cruauté"

"Ils les ont assassinés avec des cris de réjouissance Allah Akbar. Je dissocie totalement ces fondamentalistes terroristes islamistes des musulmans pratiquants modérés que nous avons notamment en France qui utilisent les mêmes termes mais pas pour la même raison." Des scènes récurrentes pleines de cruauté qui se sont répétées pendant la majeure partie de la vidéo, destinée à choquer les parlementaires. 

Une cruauté illustrée par cet exemple : "ils les traquaient dans leurs maisons, sous les tables, dans les abris où ils se cachaient, tuant des adultes devant leurs enfants. Et puis, la volonté d'humilier les corps derrières en leur donnant des coups de pied, en les brûlant, en les carbonisant, ce qui rappelle vraiment des scènes de pogroms, de la Shoah. C'est vraiment très marquant"

Ils sont totalement décivilisés, ce sont des barbares.

François Cormier-Bouligeon, député Renaissance du Cher

Autre exemple : "ils ont ramené des corps derrière leurs picks-ups, des gens en train de mourir ou déjà morts, suivies de scènes de liesse avec des civils dans Gaza autour de ces morts parce que c'était l'ennemi juif qui était mort." 

Une prise de parti pour Israël

Toutes les scènes ont été filmées par les terroristes du Hamas "alors que les nazis cherchaient à effacer les traces de la Shoa", rappelle François Cormier-Bouligeon mettant en avant une guerre informationnelle.

Depuis les attaques du 7 octobre, la campagne de bombardements initiée par Israël, abondamment documentée et touchant des écoles, des hôpitaux et des camps de réfugiés de l'ONU, aurait coûté la vie à 11 320 personnes selon le ministère de la Santé du territoire, contrôlé par le Hamas. 2,2 millions de personnes vivent dans l'enclave, désormais en état de siège, dont 60% sont mineurs.

"Le Hamas produit des images de ce qu'il se passe dans la bande de Gaza", poursuit le député du Cher. "Mais comment peuvent-ils vouloir chercher l'empathie auprès de nous par rapport à ces faits ? Alors qu'eux se sont rendus coupables volontairement de massacres sur civils. Les gens du Hamas qui cherchent à nous apitoyer aujourd'hui sont disqualifiés, ce sont eux qui ont semé la terreur et qui ont massacré 1400 Israéliens dans cette journée du 7 octobre." "C'est un drame absolu", explique le député. 

François Cormier-Bouligeon conclut sur le soutien qu'il apporte à Israël, "je prends parti pour Israël" dans un conflit qui oppose "une démocratie assiégée par des terroristes qui veut rayer Israël et les juifs de la carte"

Pour l'heure, le bilan du conflit entre Israël et la Palestine fait état d'au moins 1200 morts dont 33 enfants et plus de 5 400 blessés en Israël, indique l'Unicef.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité