Fièvre catarrhale ovine : les difficultés du marché au cadran de Châteaumeillant (Cher)

Une grande partie de la région Centre-Val de Loire est toujours incluse dans un périmètre de sécurité, après la détection de plusieurs cas de fièvre catarrhale ovine. Les éleveurs et le personnel du marché au cadran à Châteaumeillant (Cher) en subissent les conséquences.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Depuis la découverte du cas de fièvre catarrhale ovine, la ville de Châteaumeillant et son très connu marché au cadran se situent dans le périmètre de sécurité nommé "zone interdite". Aucun déplacement d'animaux n'est possible excepté pour les emmener à l'abattoir.

Créé en 1999, ce marché est une émanation des éleveurs. Près de 2.000 exploitants – notamment du Cher, de l’Indre, de l’Allier et de la Creuse – y adhèrent. En 2014, 25.000 bovins et 26.000 ovins ont été vendus pour un volume de transactions estimées à 27 millions d’euros.

Depuis maintenant trois lundis, les ventes sur place sont supendues. Un gros manque à gagner pour les éleveurs qui se retrouvent avec des bêtes sur les bras. "Il y a des éleveurs qui sont dans le désarroi, qui ont des traites à honorer et qui n’ont pas fait leurs ventes", témoigne Jacky Blinet, le président du conseil d’administration du marché au cadran de Châteaumeillant. Puis il ajoute : "J’en ai la chair de poule parce qu’en plus on doit nourrir nos animaux. On est face à une sécheresse. Il n’y a plus de stock, l’aliment est très cher et les éleveurs demain ne feront pas face".

C'est également un manque à gagner pour la direction du marché au cadran. La structure a perdu entre 13.000 et 15.000 euros en trois semaines. Un coup dur qui s’ajoute à la crise de l’élevage confronté à l’effondrement des cours de la viande et à la sécheresse de l’été.

La commercialisation pourrait reprendre le 15 novembre. 

Il faut pour cela mettre en place un protocole de vaccination des animaux. Les animaux devraient être vaccinés cette fin de semaine ou au début de la semaine prochaine. Ils recevront chacun deux injections espacées de 21 jours

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information