Les salariés de l'usine Michelin de Saint-Doulchard, dans le Cher, débrayent jeudi pour la deuxième journée consécutive. Leurs revendications portent sur la revalorisation des salaires et l'embauche de personnes en CDI.
Cinquante grévistes mercredi, 110 jeudi, le mouvement social à l'usine Michelin de Saint-Doulchard prend de l'ampleur. Le débrayage est désormais suivi par la moitié du personnel. Les revendications portent sur la revalorisation des salaires. 350 euros par mois, réclame l'intersyndicale composée de la CGT, Sud, FO et la CFTC. A Saint-Doulchard, si la production de pneus augmente chaque année, la participation et l'intéressement sont en baisse constatent les grévistes.
L'autre revendication porte sur l'emploi. Quatre-vingt-dix CDD ou intérimaires sont employés chaque jour au sein de l'usine Michelin. Des contrats précaires que les salariés souhaitent voir transformer en CDI.
Mercredi, la direction de Michelin à Saint-Doulchard a proposé 2,1 % d'augmentation salariale et l'embauche de 38 personnes en CDI. Des propositions qui n'ont pas satisfait les salariés. Le mouvement a été reconduit sine die avec un débrayage d'une heure chaque jour.
Une autre journée d'action est annoncée sur le site berrichon jeudi 12 février. Elle sera suivie par les sites du Puy-en-Velay, Vannes et Montceau-les-Mines.