En 2022, le fabricant de pneumatiques Michelin prévoit la suppression de 614 postes en France. Malgré ces départs, le site de Saint-Doulchard, près de Bourges, devrait conserver l'essentiel de ses salariés.
Le fabricant de pneumatiques Michelin prévoit la suppression de 614 postes en France en 2022, deuxième année de son "plan de simplification et de compétitivité", ont appris de sources concordantes nos confrères de l'AFP.
Les suppressions prévues concernent principalement les sites du siège social à Clermont-Ferrand - avec 469 postes, dont 419 dans le secteur tertiaire et 50 dans l'industrie - selon une note transmise aux syndicats avant une réunion du comité social et économique.
Parmi ces suppressions de postes, Michelin table sur 339 départs en retraite et 193 "places ouvertes" à la mobilité externe. Les sites de Troyes, Le Puy, Montceau, Cholet, Vannes sont également concernés.
Pas d'inquiétude à avoir à Saint-Doulchard !
Toujours d'après nos confrères de l'AFP, le site de Saint-Doulchard près de Bourges, où travaillent presque 600 salariés, est aussi concerné dans une moindre mesure. Jean-François Landemaine, manager et délégué syndical du CFE-CGC confirme "la suppression de postes dans certains secteurs, mais les gens seront transférés dans un autre. L'objectif est de permettre d'évoluer aux grés des besoins de l'entreprise". Le représentant syndical évoque "le départ en retraite anticipée de neuf personnes en 2022 : huit seront remplacées et le dernier sera digitalisé".
Nous vous le disions le 3 novembre dernier : la tendance est donc plutôt au recrutement sur le site de Saint-Doulchard. S'il a dû renoncer à l'embauche d'une centaine de salariés en 2020 en raison de la crise sanitaire, il est aujourd'hui en quête d'une quarantaine d'opérateurs d'ici mars 2022 dans le secteur aérien, "même si le variant Omicron menace".
Variant Omicron : "Si les mesures d'interdiction continuent, ce sera un désastre pour le transport aérien", alertent les professionnels du secteurhttps://t.co/3VZUTzGNBZ pic.twitter.com/h9ejDS4sSJ
— franceinfo (@franceinfo) November 28, 2021
Le groupe, qui compte 17 000 salariés en France, avait annoncé en janvier trois vagues de départs à venir dans le cadre de son "plan de simplification et de compétitivité", en avançant le chiffre de 2 300 suppressions de postes d'ici 2023.