Rues désertes, commerces fermés, circulation au point mort : depuis l’entrée en vigueur hier midi des mesures de confinement décidées par le gouvernement, les villes se sont comme soudainement vidées. Tour d’horizon en Centre-Val de Loire des villes fantômes. Drôle d'ambiance.
Avec la fermeture des commerces dits « non indispensables », c’est à une succession de rideaux de fer baissés que les rares passants assistent dans les centres-villes depuis hier midi. À Montargis ce matin, les piétons ne se bousculaient pas dans la rue, comme en témoigne cette vidéo :Du côté d’Orléans, même scénario digne d’un film catastrophe hollywoodien : rues vides, arrêts de tram déserts. Seules les flèches de la cathédrale restent fièrement dressées, comme pour rappeler que oui, nous sommes pourtant bien en hyper-centre et que non, nous ne sommes ni le 15 août ni le 1er janvier. En bord de Loire, à quelques mètres du centre d’Orléans, certains ont opté pour une partie de pêche. En solo évidemment, suivant les règles très strictes en vigueur depuis hier.
Plus en aval, entre Tours et Saint-Cyr-sur-Loire, quelques tourangeaux avaient opté pour une sortie sportive le long de la Loire. Seuls ou à deux, à bonne distance les uns des autres.À quelques mètres de là, à la mi-journée, c’est un pont Wilson vide et une place Choiseul déserte que l’on pouvait arpenter. Ce carrefour situé entre l’avenue de la Tranchée et le début de l’hyper-centre de Tours est pourtant un axe névralgique extrêmement emprunté, en semaine comme le week end.À Bourges, même ambiance : pas âme qui vive rue Moyenne habituellement très fréquentée et située en plein cœur de la cité berruyère :