Manque de moyens humains et financiers, les services d'urgence des hopitaux sont au bord de l'implosion. En Centre-Val de Loire, depuis le jeudi 6 juin, certains services sont en grève. Le mouvement s'étend à toute la région
Arrêts de travail à Saint-Antoine @APHP : la direction panique et demande aux #paramédicaux de doubler jour+nuit de travail, soit plus de 18h ! Qui est encore étonné que nous soyons en burn-out ?? C'est une mise en danger de la #santé des patients et des #soignants ! pic.twitter.com/ZN88g6S9GL
— L'Inter-Urgences (@InterUrg) 8 juin 2019
La colère des urgentistes s'étend
Personnels à bout, burn-outs, arrêts maladie, manque de moyens humains et financiers... Le personnel des services d'urgence n'en peut plus et le mouvement de colère s'étend. Selon les chiffres donnés lundi 10 juin par le collectif Inter-Urgences (il rassemble les paramédicaux des services aides-soigants, infirmiers, brancardiers, etc...), 95 services sont aujourd'hui en grève. Mardi 11 juin, une nouvelle journée d'action est organisée à l'appel de l'intersyndicale CGT, FO, Sud, CFE-CGC. Le personnel soignant réclame, entre autres, des hausses de salaires et surtout plus d'effectifs. Le mouvement est très suivi dans les hôpitaux de la région Centre-Val de Loire. A l'hôpital de Bourges, le chant des soignants s'élève devant l'établissement. #hopitaux #greve@F3Centre pic.twitter.com/JXisty4uQV
— Antoine Wernert (@wernert_antoine) 11 juin 2019