Des milliers d'armes collectées en Centre-Val de Loire durant l'opération nationale d'abandons

L'opération nationale d'abandons simplifiés d'armes à l'État qui s'est tenue du 25 novembre au 2 décembre 2022 a rencontré un franc succès en France et dans notre région. Plusieurs départements ont d'ores et déjà dressé un bilan provisoire de cette collecte inédite.

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Les détenteurs d'armes se sont pressés dans les commissariats et brigades de gendarmeries où étaient organisés les points de collectes. Le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer s'est d'ailleurs félicité du succès de l’opération qui s’est tenue sur le territoire métropolitain ainsi que dans certains territoires d’Outre-mer du 25 novembre au 2 décembre 2022.

En France, ce sont plus de 150 000 armes, dont 140 000 armes à feu, et 4 millions de projectiles et munitions qui ont été abandonnés à l’État pendant ces huit jours selon un bilan encore provisoire.

Et si les départements où le nombre d'abandons a été le plus important sont la Gironde, le Nord, le Finistère, le Pas-de-Calais et le Morbihan, notre région n'est pas en reste même si pour, l'instant, seules les préfectures d'Indre-et-Loire, du Cher et de l'Indre ont été en mesure de restituer un pré-bilan de l'opération.

1803 armes collectées dans le Cher

Dans le Cher, ce sont donc 1803 armes qui ont été collectées et environs 40 000 munitions. L'Indre-et-Loire arrive juste derrière avec 1559 armes collectées et 20 800 munitions. Enfin dans l'Indre, 768 armes et 8343 munitions ont pu être récupérées par l'État.

Dans un même temps, ceux qui souhaitaient conserver leur arme avaient la possibilité d'être accompagnés afin de régulariser leur situation. 50 000 armes jusqu’ici non déclarées ont ainsi  été enregistrées dans toute la France dans le système d’information sur les armes (SIA).

Un succès que le ministère explique par la simplicité de la procédure d'abandon. 300 sites de collecte situés dans les commissariats et brigades de gendarmerie avaient en effet été mis en place durant huit jours à travers toute la France. Chacun pouvait donc aller déposer au point le plus proche une arme détenue de façon légale ou illégale. La garantie de l'absence de poursuites a également encouragé les détenteurs à effectuer la démarche d'abandon en toute confiance.

Fort de cette première expérience, Gérald Darmanin a annoncé vouloir engager une réforme de la procédure d'abandon d'armes à l'État avec, en préambule, une expérimentation qui sera lancée dans cinq départements début 2023.

L'abandon d'armes encore possible sur rendez-vous

En attendant, il est toujours possible de se dessaisir d’armes héritées ou trouvées. Les particuliers peuvent continuer à les déposer dans les brigades de gendarmerie ou les commissariats de police les plus proches de leur domicile mais désormais sur rendez-vous.

De même, les créations de comptes dans le système d'informations des armes (SIA) pour les "armes héritées ou trouvées" peuvent toujours être effectuées en se connectant sur le site internet du SIA. Les chasseurs ont, quant à eux, jusqu'au 30 juin 2023 pour créer leur compte sur le SIA et enregistrer leurs armes.

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