En même temps que le scrutin régional se dérouleront les élections départementales. Sur les six présidents des Conseils départementaux, trois ont annoncé qu’ils ne brigueraient pas de nouveau mandat, et les trois autres devraient repartir.
A l’approche des élections départementales revient toujours la même rengaine : repartira ou repartira pas ? Cette question concerne aussi et surtout les présidents des conseils départementaux. Qu’en est-il en région Centre-Val de Loire ?
Le Cher : ne se représente pas
Il l’a annoncé ce lundi 15 mars : Michel Autissier, 72 ans, ne sera pas candidat à sa succession comme conseiller départemental du canton d'Aubigny-sur-Nère, et ne sera donc pas à la tête du Cher.
Il a même déclaré se retirer de la vie politique, pour pouvoir se consacrer à sa famille et sa vie personnelle. Il avait été élu en 2015 président (LR) du Conseil départemental.
L’Eure-et-Loir : se représente, mais
Claude Térouinard (LR) avait déclaré dès septembre dernier à nos confrères de l’Echo Républicain : "Je repars dans le canton de Brou et comme candidat à la présidence du Département. Car j’aime l’Eure-et-Loir."
Il est cependant âgé de 83 ans - c’est d’ailleurs le doyen des présidents de départements de la région - ce qui conduisent certains à contester sa légitimité de chef de file. Si les élections sont par ailleurs reportées, le doute serait alors permis.
Il avait été porté à la présidence du Conseil départemental en 2017, à la suite de la démission de son prédécesseur, Albéric de Montgolfier. Elu sénateur, ce dernier ne pouvait cumuler ces deux mandats.
L’Indre : ne se représente pas
Serge Descout, 71 ans, a annoncé ce 24 mars qu’il ne briguerait pas un second pas.
Selon France Bleu Berry, le président (LR) du Conseil départemental a écrit dans un communiqué : "Le désir de profiter de ma famille, de mes proches et mon souhait de laisser la place à de nouveaux candidats pour préparer l’avenir du Département, l’avenir de l’Indre, m’ont poussé à prendre cette décision".
Il était président du Conseil départemental depuis février 2016 : il avait succédé à Louis Pinton qui voulait se consacrer entièrement à son mandat de sénateur.
L’Indre-et-Loire : se représenterait
Jean-Gérard Paumier, 68 ans, n’a pas fait d'annonce officielle récemment dans ce sens mais d’après La Nouvelle République, le président (LR) d’Indre-et-Loire va briguer un second mandat.
Par ailleurs, le 1er janvier 2021, il avait été promu chevalier de la Légion d’honneur, et avait alors déclaré à France Bleu Touraine que cette distinction lui donnait "un sentiment de responsabilité". "Cela donne plus de devoirs que de droits. Le devoir de continuer à travailler pour la Touraine". Une phrase lourde de sens.
Jean-Gérard Paumier avait été élu en février 2016, après le décès de Jean-Yves Cousteau qui occupait le poste.
Le Loir-et-Cher : ne se représente pas
Nicolas Perruchot, 54 ans, avait annoncé au début de l’année qu’il arrêtait la vie politique, et qu’il ne briguerait donc pas de second mandat.
J’arrête la vie politique, j’ai adoré ça, mais c’est le moment de dire stop.
Le président (LR) du Loir-et-Cher avait été élu en 2017. Mais deux affaires (un enregistrement où il déclarait que 80% des électeurs étaient "cons" et un investissement immobilier avantageux révélé par Le Canard Enchaîné) l’ont conduit à cette décision de se retirer dès la fin de son mandat.
Loiret : se représente
Marc Gaudet, 57 ans, avait déclaré dès septembre dernier à La République du Centre : "Je serai candidat sur mon canton de Pithiviers en binôme avec Marianne Dubois. […] Ce sera une élection en deux niveaux. D'abord, être élu sur son canton et ensuite je serai candidat pour refaire un mandat de président".
Le président du Loiret (UDI) avait succédé en novembre 2017 à Hugues Saury, fraîchement élu sénateur.