En région Centre-Val de Loire, le taux et de chômage et le nombre de demandeurs d'emploi sont en baisse tandis que les emplois salariés et le nombre d'heures rémunérées en hausse.
Dans un contexte économique marqué par la guerre en Ukraine et les fortes tensions sur les prix, le chômage est au plus bas depuis 15 ans en région Centre-Val de Loire, selon l'Insee.
Taux de chômage et nombre de demandeurs d'emploi en baisse
Au premier trimestre 2023, le taux de chômage, le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d'actifs (en emploi ou au chômage), est de 6,6%. Stable ou quasiment par rapport au dernier trimestre 2022 et une baisse de 3,2 points par rapport à ses pics de 2014 et 2015 (entre 9,5 et 10%). Le taux de chômage régional reste moins élevé que le chiffre national qui pointe à 7,1%.
Au niveau départemental, le Cher a le taux de chômage le plus élevé (7,3%), suivi de l'Indre (6,9%), du Loiret (6,8%), de l'Eure-et-Loir (6,5%), de l'Indre-et-Loire (6,3%) puis du Loir-et-Cher (5,8%). Néanmoins, la ville avec le taux de chômage le plus élevé est Vierzon, dans le Cher avec 10%.
Un taux de chômage en baisse tout comme le nombre de demandeurs d'emploi, 193 760 au premier trimestre 2023. En effet, le nombre de demandeurs d'emploi, catégories A, B et C, est en baisse de 4,9% sur un an contre 3% en France. "Une baisse plus marquée pour les moins de 25 ans (-1,7%) que pour les plus de 50 ans (0,8%)" apprend l'Insee. De plus, le nombre d'inscrits depuis plus d'un an continue de baisser et atteint 11,7%.
Les emplois salariés et le nombre d'heures rémunérées en hausse
Après une année 2022 où la croissance a ralenti jusqu'à être nulle, le nombre de salariés est de nouveau en très légère hausse (0,2%) contre 0,3% au national. Ainsi, entre le dernier trimestre 2022 et le premier trimestre 2023, le nombre de salariés progresse dans tout le département, sauf dans l'Indre où il reste stable.
Toujours selon l'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques, "l'activité économique du Centre-Val de Loire, mesurée par le volume d'heures rémunérées des salariés, dépasse de 2% sa valeur du premier trimestre de l'année précédente".