On s'intéresse à l'archéologie préventive avec l'Institut national de recherches archéologiques préventives. Elle a pour vocation de préserver et d'étudier les éléments significatifs du patrimoine archéologique menacés par des travaux d'aménagement.
L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
Épisode 1 : Un diagnostic avant toutes choses…
Depuis 2001, l’État oblige tous les constructeurs ou les promoteurs à déposer un projet de travaux, de rénovation ou d’extension de site auprès de ses services. Une fois la déclaration déposée, c’est à la
Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) de statuer sur l’importance archéologique du site. Et si c’est le cas, l’État engage des recherches plus approfondies. Du projet autoroutier à la construction d'un pavillon pour un particuliers, la DRAC décide de déclencher un diagnostic ou des fouilles préventives. Mais avant de prendre quelconque décision, il faut prospecter sur le terrain à travers le diagnostic. Et ça c’est du ressort de l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives)
Épisode 2 : Et maintenant, fouillons !
Après le diagnostic, c’est au tour des fouilles de terrain. À Crouzilles en Indre-et-Loire le site fouillé est une aubaine. C’est un ancien atelier de potier, mais aussi une nécropole, un lieu de passage et sûrement un lieu d’habitation… Plusieurs époques se succèdent et donc, les archéologues ont pu trouver beaucoup d’objets et de mobiliers. Avant de construire un pavillon, le propriétaire a dû laisser les pelleteuses de l’INRAP gratter la terre pour commencer les fouilles. La parcelle est fouillée depuis trois mois et les archéologues sont déjà très content du résultat. Fin février, une fois les fouilles terminées, ce sera au tour du béton de recouvrir en partie la parcelle. Non sans avoir protégé ou enlevé les éléments importants trouvés par nos scientifiques.
Épisode 3 : Faites de la pédagogie
Valoriser leurs découvertes et leurs travaux, c’est un belle part du métier d’archéologue en archéologie préventive. Souvent les équipes sur le terrain sont amenées à recevoir du public pour exposer découvertes et travaux. Un passage obligé aide nos jours pour expliquer aussi le processus de la fouille préventive. Car non, les archéologues n’interrompent pas des chantier pendant des mois pour fouiller. L’État diligente des équipes pour faire ce travail planifié au jour près dans les phases de travaux en amont. Aujourd’hui, les élèves de l'école primaire de Crouzilles viennent faire un tour sur le chantier de fouille. Mougon n'avait pas connu de fouilles de cette importance depuis 60 ans. Pour les scientifiques, cette fouille préventive est une réelle aubaine.
Épisode 4 : Étudier les éléments recueillis sur le site
De retour des fouilles ou des diagnostics, le travail des archéologue n’est pas terminé. Bien au contraire. C’est le moment d’étudier les éléments recueillis sur le terrain. Un travail de comparaison et d’analyse sur le long terme. Chaque spécialité s’occupe de son domaine, les strates géologiques pour les géomorphologues, les graines pour les carpologues, les pollens et les spores pour le palynologie et les os et squelettes humains pour l’anthropologue…