Djamila Houd a grandi à Dreux, en Eure-et-Loir, dans les quartiers des Quatorze puis des Bâtes, avant de s'installer à Paris.
« C'est quand on est arrivés à Paris qu'on s'est rendu compte de l'ampleur du drame. Que c'est notre pays qui avait été touché. » Du 13 novembre 2015, Tassadit Houd, qui se trouvait alors en Algérie, a d'abord eu un échos funeste par téléphone. Une voix qui lui annonçait la mort de sa sœur, Djamila Houd, 41 ans, fauchée avec des amis sur la terrasse de La Belle Equipe.Un an après le drame, Tassadit Houd, originaire de Dreux (Eure-et-Loir) comme sa sœur, a accepté de se livrer dans un entretien à France 3 Centre-Val de Loire.
« Ça a été un coup de massue, raconte-t-elle. [Au début] je n'y ai pas cru. [...] J'ai arrêté de respirer un moment. » Puis il a fallu annoncer la nouvelle à sa mère, regagner Paris, affronter la morbide réalité. « C'était le KO dans les yeux de tout le monde », se souvient Tassadit Houd, qui témoigne aujourd'hui de « l'instinct de survie » qui l'a poussée à continuer à vivre après le drame.