Au son de la Marseillaise et habillés en "sans-culottes", des salariés de Kronekranes de Vernouillet (28) ont manifesté devant le siège social finlandais. Ils protestent contre la fermeture de leur usine prévue à la fin de l'année.
Ils ont fait le déplacement en Finlande : 23 salariés de Konecranes se sont rendus à Hyvinkaa devant le siège social de leur société. Habillés en "sans-culottes" et bonnet phrygien sur la tête, ils ont manifesté pour protester contre la fermeture de leur usine prévue à la fin de l’année. Sur le site de Vernouillet, les employés fabriquent des palans électriques. Ils ont du travail jusqu’en décembre 2019. Ensuite, la production des nouveaux palans se fera en Allemagne, laissant une centaine de personnes sur le carreau. L'usine située en Allemagne serait plus rentable.
Konecranes, let us die
Hier jeudi, les manifestants ont chanté la Marseillaise et agité des banderoles sur lesquelles on pouvait lire "Konecranes, let us die".
Les salariés souhaitaient s’inviter à l’Assemblée Générale des actionnaires mais ils ont été refoulés. Ils demandent à leur employeur de faciliter la reprise du site.
"Nous avons joué une pièce de théâtre pour faire le procès du directeur du site de Vernouillet, Mickaël Weghmuller et nous l’avons condamné à travailler dix heures par jour payé le Smic français et à aller d’usine en usine jusqu’à la retraite." José Pereira, secrétaire CFDT du Comité d’Entreprise
Les représentants des syndicats ont rendez-vous lundi prochain avec la direction du site de Vernouillet.