Fin du projet d'agrandissement de Roissy : Nicolas Forissier propose d'investir les aéroports de Châteauroux et Tours

Alors que le titanesque projet du terminal 4 de Roissy vient d'être abandonné sur décision du ministère de l'Ecologie, l'élu de l'Indre Nicolas Forissier propose au gouvernement d'investir dans les territoires.

Le 11 février, le gouvernement annonçait l'abandon du projet d'agrandissement de l'aéroport de Roissy, d'une surface de 160 hectares, qui devait voir le jour en 2037. Mais les opposants à ce projet, notamment les militants écologistes, s'inquiètent de ce qui pourrait remplacer cette titanesque ambition.

Le député LR de l'Indre, Nicolas Forissier, propose une solution alternative dans un courrier adressé au Premier ministre le 19 février. En lieu et place d'investir dans les aéroports parisiens, l'élu propose "d'accueillir à Châteauroux et à Tours des vols charters, afin de désengorger les aéroports d’Orly et de Roissy, en utilisant les infrastructures existantes".

Tours et Châteauroux : des atouts de poids

Pour plaider son idée, l'élu s'appuie point par point sur les arguments développés par la ministre Barbara Pompili pour justifier son refus du projet Roissy. "C’est un projet obsolète, qui ne correspondait plus à la politique environnementale du gouvernement et aux exigences d’un secteur en pleine mutation" avait notamment déclaré la ministre au journal Le Monde. Intermodalité, réduction de la consommation énergétique, refus d'une nouvelle artificialisation des sols, adaptation à l'hydrogène ou a l'électrique sont des piliers du nouveau cahier des charges.

Pour l'intermodalité, "ce serait le cas avec une ligne de train reliant la gare d'Austerlitz directement au tarmac de l’aéroport de Châteauroux. Concernant l’aéroport de Tours, la ville dispose d’une ligne TGV la reliant à Paris en moins d’une heure" avance le député de l'Indre. Nul besoin d'artificialiser des sols en plus, puisque sa solution ne nécessite ni aménagement ni construction. "L'aéroport de Tours a été conçu pour accueillir 500 000 passagers par an, et l’aéroport de Châteauroux offre une piste de 3500 mètres" rappelle Nicolas Forissier.

Dernier argument de poids : la région compte déjà "plusieurs acteurs économiques" qui travaillent sur des modes de transport neutre en carbone. Le Centre-Val de Loire a d'ores et déjà conclut avec l'Etat une future expérimentation du train à hydrogène sur son réseau, un combat de l'ancienne députée d'Indre-et-Loire Sophie Auconie.

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