Indre-et-Loire : à Richelieu, la population a bien entendu l'appel pour un dépistage massif du variant sud-africain

Deux jours de dépistage massif sont organisés à Richelieu, après la découverte de cinq cas de variant sud-africain de la COVID 19 dans cette commune du Sud-Touraine. Depuis l'ouverture à 9 heures ce mardi 16 février, l'affluence est satisfaisante, les résultats pourraient donc être significatifs

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L'agence Régionale de Santé (ARS) et la Préfecture d'Indre-et-Loire n'ont annoncé que lundi 15 février dans l'après-midi l'organisation d'un dépistage massif des habitants de la commune de Richelieu et du canton (environ 15000 personnes concernées) dès le lendemain.

. Les services de la Mairie ont donc disposé de très peu de temps pour s'y préparer et pour informer la population :

"Nous sommes très contents parce que nous ne savions pas si la communication au dernier moment allait toucher suffisamment de personnes, nous déclare Cécile Ritoux, Directrice générale des services. En fait, il y avait déjà du monde qui attendait à la porte avant même l'arrivée du personnel du labo ABO+; ça n'a pas arrêté de la matinée. Et, à midi, ce mardi 16 février, près de 300 personnes étaient passées pour se faire dépister. Nous pourrons donc compter sur un échantillon réaliste pour travailler et envisager les mesures à prendre."

Une affluence d'autant plus satisfaisante à la Salle des fêtes de Richelieu que les candidats au dépistage sont d'âge et de milieu variés : 

"Il y avait beaucoup de collégiens, bien sûr, avec nos quatre salles de classe fermées, reprend Mme Ritoux. Mais aussi beaucoup de personnes qui ne sont pas en contact avec des enfants des écoles, donc l'information est semble-t-il bien passée."

Face à l'apparition de ce variant sud-africain, une certaine inquiétude est légitime, au moins pour les personnes les plus fragiles. Car non seulement il est plus contagieux, mais il semble aussi que le vaccin Astra Zeneca ne soit guère efficace. Or les doses disponibles de Pfizer BioNTech ou de Moderna ne suffiront pas à protéger tout le monde.

"Les gens semblent résignés, note Cécile Ritoux. Tout se passe dans le calme, il n'y a pas de débordements. Oui, on sent qu'il y a un peu d'inquiétude, tout de même. C'est le rôle de ces centres de dépistage de désamorcer un peu la situation et de pouvoir monter une stratégie ensuite."

Les tous premiers résultats de ce dépistage massif devrait être connus dès mardi 16 février en fin d'après-midi.

 

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