Ce vendredi 03 novembre 2017, s’est tenue la première réunion du Comité d’Entreprise et d’Etablissement concernant le Plan de Sauvegarde de l’Emploi lié à la fermeture de l’usine Tupperware de Joué-Lès-Tours.
Le syndicat CFDT a condamné la décision de Tupperware de fermer le site tourangeau lors du CE extraordianaire de vendredi et a exprimé ses doutes et ses interrogations sur le dossier tout en dénonçant "les tentatives de manipulation des faits par la direction". Selon le syndicat, la fermeture de l'usine de Joué-Lès-Tours n'a pas de causes réelles et sérieuses. Les raisons économiques invoquées par la direction sont sans fondement.
Nathalie DUMAIS-LEGRAND, Secrétaire Général du Syndicat CFDT :
Selon la CFDT, les ordonnances de la loi travail ne sont pas étrangères au fait que l'usine française doive fermer plutôt que le site belge.La direction nous explique que l'entreprise n'est pas assez productive. Nous on a noté une hausse du chiffre d'affaire de 2,25 % sur le site de Joué-lès-Tours.Donc on ne peut pas avoir des marges plus importantes et dire que ça ne fonctionne pas ! Et puis on a aussi détaillé les chiffres économiques qui nous ont été présenté. Ces chiffres nous montrent qu'aujourd'hui, l'entreprise française est l'entreprise qui fabrique le plus de boîte. 119 boites à l'heure par rapport aux autres usines du groupe en Europe.
Les salariés de Tupperware espèrent aujourd'hui la reprise du site par une autre société, qui serait intéressée par des salariés qualifiés en plasturgie, un domaine en plein essor. Cependant, l'inquiétude des syndicats demeure concernant l'emploi des commerciaux et des 800 000 hôtesses qui animent les ventes à domicile.Si il y avait eu une législature différente sur les fermetures d'entreprises françaises, on le voit bien, ils préfèrent fermer la France plutôt que la Belgique.
► Interview complète de Nathalie DUMAIS-LEGRAND (Secrétaire Général du Syndicat CFDT) à retrouver sur notre chaîne Youtube