Fermeture de l'usine Tupperware de Joué-les-Tours : revendiquer ou accompagner ?

La marque Tupperware, soucieuse de conserver son image commerciale, cherche à minimiser l'écho de sa décision de fermeture de son usine de Joué-les-Tours avec ses 235 licenciements. Représentants des salariés et direction protégent la marque sur le marché français et négocient.

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Le choix des salariés n'est pas de vouloir rentrer
dans un jeu d'action démesurées et incontrôlées. Derrière notre désarroi et notre
colère, il existe encore une lueur d'espoir pour le réseau de vente Tupperware.

C'est par ces mots que le secrétaire du Comité d'Entreprise a expliqué la stratégie de retenue des représentants du personnel vis-à-vis des élus, des syndicats et des médias. Ce lundi soir, réunis lors d'une conférence de presse, tous les acteurs locaux du dossier ont été surpris par cette prise de position qui s'est limité à la lecture d'un communiqué laconique.
 



Cette position s'explique partiellement par le souci de sauvegarder les emplois commerciaux de Tupperware étroitement liés à la poursuite des ventes de boites plastiques de la marque américaine sur le marché français. Comme souvent quand le nom de l'entreprise coïncide avec le nom de la marque commerciale, les directions tentent de minimiser la publicité autour des licenciements pour ne pas froisser les consommateurs.

En réponse à cette fermeture annoncée et jugée inéluctable, les représentants des salariés ne cachent pas leur souci de ne pas froisser la direction dans l'espoir d'obtenir un Plan de Sécurisation de l'Emploi plus avantageux.

On ne veut pas créer de tensions supplémentaires pour négocier un PSE le plus correct possible.
 

Un reportage de Patrick Feret et Luc Perot :

 

Les représentants des salariés souhaitent négocier le PSE sans faire de vague commerciale ©F3CVDL

 

 

Une démarche contredite par la Fédération Nationale des Industries Chimique (FNIC-CGT) qui dans un communiqué incite les salariés à faire entendre leurs revendications :

La CGT demande à connaître dans le même temps, le véritable coût du capital (dividendes, rachats d’action, frais financiers, frais de siège, coût de transfert interne au groupe...) mais aussi les aides publiques versées à l’entreprise (CICE, CIR et autres).
Pour décider de leur avenir, les salariés ne peuvent pas faire confiance à la direction de Tupperware qui les a trompés depuis de nombreuses années.
La Fédération Nationale des Industries Chimiques et l’Union Départementale CGT apportent tout leur soutien aux salariés et se tient à leur disposition pour organiser la solidarité et les mobilisations nécessaires pour l’emploi et les conditions sociales des salariés.

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