Coronavirus : la préfète fait le point sur la situation économique en Indre-et-Loire

Entourée des présidents des 3 chambres consulaires (industrie, artisanat et agriculture) ainsi que du président de la fédération du bâtiment 37, Corinne Orzechowski, préfète d'Indre-et-Loire, a fait un point lundi matin sur la situation économique dans le département.






 

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Ce que nous avons à faire tous ensemble, c'est protéger les salariés, pour eux-même mais aussi pour enrayer l'épidémie, tout en maintenant une activité économique qui permette au système de santé de fonctionner et aux français de vivre. Il n'est pas question de tout arrêter pour que dans un mois, un mois et demi, la nation n'existe plus et que tout soit encore plus compliqué.

a déclaré en préambule Corinne Orzechowski, avant de donner la parole aux représentants des différentes chambres consulaires d'Indre-et-Loire.
Dans le département, à ce jour, les demandes d'activité partielle (pour les entreprises dans l'impossibilité de mettre en place les gestes barrière) ont explosé. Lundi 23 mars au matin, 243 entreprises et 4074 salariés étaient concernés. Tout secteurs d'activité confondus, cela correspond à environ 1 million 400 000 heures demandées en indemnisation. Un tiers concerne le secteur de la construction.

Le président de la Fédération du bâtiment, Stéphane Pouëssel, précise :

Pour des raisons sanitaires, il a été décidé de maintenir seulement les chantiers prioritaires et de nécessité urgente, avec tous les gestes barrière. Nous établissons en ce moment un protocole pour qu'on puisse travailler. Nos priorités sont évidemment les hopitaux et cliniques pour la maintenance, mais aussi tout ce qui relève de l'énergie (électricité, gaz) pour les particuliers comme pour les collectivités. Aujourd'hui nous n'avons pas les moyens de reprendre les travaux dans des conditions de sécurité optimales, pour nos salariés, pour nos clients et pour l'ensemble de la population.

Puisque l'on arrive en fin de mois le président de la chambre de commerce et d'industrie, Philippe Roussy, est, quant à lui, en quête d'informations de la part des entreprises :

C'est important de savoir si tout est bien en place, si les trésoreries sont suffisantes pour assurer les payes, si les dossiers d'activité partielle sont traités, si les financements de l'Etat arrivent... Il est primordial, par les temps qui courent, de ne pas se recroqueviller sur sa trésorerie et surtout que les clients payent leurs fournisseurs.

Henri Frémont, président de la chambre d'agriculture, représente lui essentiellement des métiers prioritaires, mais la situation n'est pas simple pour autant :

On produit des denrées périssables, par exemple du lait, et si on ne peut pas les vendre, tout doit être détruit. On pourrait penser que dans une période si difficile les circuits courts, de proximité soient mis en avant et portés par les consommateurs mais ce n'est pas vraiment ce qu'on constate pour l'instant. Nos producteurs continuent de produire, mais à titre d'exemple, on rentre dans la période de l'asperge et on n'en vend pas !

 


 
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