Cyclisme : un baroudeur vainqueur du Paris-Tours, de l'émotion, et des avis mitigés sur le nouveau parcours

Ce dimanche 7 octobre, le nouveau profil de Paris-Tours, marqué par l'apparition des chemins de vigne non goudronnés, a donné lieu à une explication magistrale dans les 60 derniers kilomètres de course, avec un peloton très éparpillé, et des coureurs partagés sur cette nouvelle formule.

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Les organisateurs de la course avaient prévenu :  le Paris-Tours 2018 devait sortir des sentiers battus... Et des route goudronnées. Un kilométrage réduit, et un passage dans des chemins de vigne sur une douzaine de kilomètres, avec l'introduction de 7 côtes, en fin de parcours.

Un parcours qui avait été reconnu par l'enfant du pays, Jérémy Roy. Le Tourangeau avait attesté que cette fois les sprinteurs ne seraient pas forcément les mieux placés à l'arrivée :
 

Le cycliste Tourangeau a fait la reconnaissance officielle des chemins de vigne, nouveauté de la classique cycliste.

Comme prévu, pas de sprint massif au final, ce Paris-Tours nouvelle formule n'a laissé personne indifférent, à commencer par les trois premiers de la célèbre classique des feuilles mortes, qui n'avait finalement rien de bien classique.



Le vainqueur a aimé, le 3e pas vraiment, Quick-Step menace de ne plus venir


Au sein d’un trio d’attaque qui s’est détaché dans la côte de la Rochère à Noizay, Sören Kragh Andersen a pris une initiative payante à 11 kilomètres de l’arrivée. Le jeune Danois de 24 ans, a profité de la mésentente entre Niki Terpstra et Benoit Cosnefroy pour partir en solitaire et s'imposer.


J'ai savouré à 100 mètres de l'arrivée, je suis très heureux. C'était une vraie classique, certains secteurs étaient un peu dangereux, mais j'ai aimé.


Autre discours pour le jeune Benoît Cosnefroy, 3ème,  qui n'a  pas "reconnu" le Paris-Tours. C'était au micro de France TV à l'arrivée :
 
 
3ème de l'épreuve, le jeune Français n'approuve pas l'évolution de la course.

 Encore plus incisive, la réaction de l'équipe Quick-Step, par la voix de ses coureurs, comme Philippe Gilbert ou encore Niki Terpstra, 2ème sur l'avenue Grammont, mais aussi, et surtout par celle de Patrick Lefévère, le manager général qui a menacé dans un tweet, de ne plus revenir.
  "Ce sera la dernière fois que l'équipe Quick-Step participe à cette course, même si nous gagnons. Cela n'a rien à voir avec du cyclisme sur route."



Des coureurs philosophes, ou adeptes du "nouveau" Paris-Tours 


Il y a eu du spectacle, certainement, mais ce profil de course ne correspond pas au sprinteur Français Arnaud Démare qui n'a pas pu défendre ses chances à l'arrivée :
 
D'autres ont apprécié ce nouveau tracé à l'image de Brice Feillu, originaire de la région, et plutôt content de sa virée dans les vignes :
 



Les organisateurs annoncent des ajustements


Du spectacle pour le public, sur place, ou devant son petit écran, les organisateurs du Paris-Tours se sont déclarés satisfaits de cette édition 2018, en admettant qu'il y avait des ajustements à faire. A l'issue de la course, Thierry Gouvenou a convenu que "par endroits c'était limite", avant de préciser :

 

Il y avait sans doute un peu trop de secteurs, un peu trop denses, on va réajuster les choses.


"C'était beau et télégénique" a-t-il conclu, en précisant que la copie n'était pas parfaite, mais que les choses avaient avancé. 

 

SEQUENCE EMOTION

Deux grands champions ont été honorés sur le Paris-Tours, le Châtelleraudais Sylvain Chavanel, qui met un terme à sa carrière, et le Tourangeau Jérémy Roy, qui effectue également sa dernière saison. 

Lui s'est plutôt amusé sur la course, même s'il termine avec trois points de suture sur un doigt. Encore quelques sorties officielle avant l'organisation de son jubilé le 20 octobre à Notre-Dame-d'Oé.
 
Julia, 7 ans, et Louise, 3 ans, peuvent être fières de papa.

 
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