Du 1er au 3 avril 2020, se dérouleront les Assises internationales du journalisme de Tours au site Mame et au Théâtre Olympia, suivies du Salon du livre du journalisme le 4 avril. Au programme : le changement climatique.
"Chaud devant ! Urgences climatiques et responsabilités journalistiques". C’est le thème retenu pour la 13e édition des Assises internationales du journalisme de Tours. Du 1er au 3 avril, près de 50 ateliers et débats rassemblant 300 intervenants seront proposées en libre accès à l’ancienne imprimerie Mame, qui accueille pour la deuxième fois cet événement, et au Théâtre Olympia.
"Informer sur les questions climatiques, rendre compréhensibles les rapports scientifiques du GIEC, essayer de ne pas tomber dans le catastrophisme, apporter des solutions…" : telles sont les responsabilités des journalistes, selon Jérôme Bouvier, président de l’association Journalisme et citoyenneté qui organise cette cinquième édition tourangelle. "Le but de ces Assises n’est pas de débattre de l’urgence climatique, mais de créer un dialogue entre journalistes, spécialistes du climat et citoyens".
Car les citoyens sont également conviés aux Assises. "Nous attendons que les Tourangelles et Tourangeaux viennent faire part de leurs opinions, leurs critiques et leurs attentes." Plus de 1 000 collégiens et lycéens sont d’ailleurs attendus dans le cadre d’initiatives sur l’éducation aux médias.
Les temps fort de l’édition 2020
Si les Assises sont officiellement lancées le 1er avril, le mouvement “Youth For Climate” ouvre le bal la veille, le 31 mars, pour une soirée à l’Université des Tanneurs.
- Mercredi 1er avril
Le soir, rendez-vous au Théâtre Olympia. D’abord, avec Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF) pour parler des journalistes qui risquent leur vie ou l’ont perdu pour avoir enquêté sur des questions environnementales. En deuxième partie de soirée, un débat intitulé "Chaud devant ! Urgence climatique et responsabilités journalistiques" sera proposé en présence de Nicolas Hulot, ancien ministre de la Transition écologique, et de la directrice de la rédaction de France Inter, Catherine Nayl.
Le Rendez-vous ? du mercredi 1er avril 20h30, au @TheatreOlympia : Chaud devant ! Urgence climatique et responsabilités journalistiques en présence de @N_Hulot et la @FondationNH ?✏️? https://t.co/Siil2DZgU3
— AssisesduJournalisme (@LesAssises) March 3, 2020
- Jeudi 2 avril
L’urgence sociale et l’urgence climatique seront à l’affiche du grand débat des Assises "Conjuguer fins de mois et fin du monde" en présence de Caroline Roux, présentatrice de "C dans l'air", France TV et présidente du Jury des Assises 2020, de Luc Bronner, directeur des rédactions du Monde ou encore de Claire Hedon, présidente ATD Quart Monde France.
- Vendredi 3 avril
Les Assises proposeront au Théâtre Olympia une soirée météo et climat avec des grands visages de la météo : Louis Bodin, présentateur météo sur TF1, Dominique Marbouty, vice-président de Météo et Climat, Chloé Nabédian, présentatrice méteo sur France 2, ou encore Laurent Romejko, présentateur météo sur France 3.
Une projection du documentaire "Recettes pour un monde meilleur" du journaliste d’investigation Benoit Bringer sera ensuite proposée en avant-première, suivie d’un débat avec les journalistes Hugo Clément et Périco Légasse.
- Samedi 4 avril
> La programmation complète, régulièrement mis à jour, est disponible sur le site des Assises internationales du journalisme.
5 000 personnes attendues sur trois jours
Alors que de nombreux évènements sportifs et culturels sont reportés ou annulés pour limiter la propagation du coronavirus, la question des restrictions se pose. L'interdiction d'événements, étudiée au cas par cas, concerne pour le moment les lieux confinés de plus de 5 000 personnes.L’année dernière, les Assises internationales du journalisme avait attiré plus de 5 000 personnes réparties sur les trois jours (dont 1 200 professionnels et 1 000 collégiens et lycéens). Jérôme Bouvier l’assure, il n’y a pas d’inquiétude à avoir. "Nous travaillons en confiance pour l’instant. Évidemment, nous restons vigilants".