Indre-et-Loire : à Tours, l'entreprise SES va fermer ses portes, 93 personnes sur le carreau

La nouvelle est tombée ce lundi 2 décembre. La direction de SES, spécialiste des panneaux de signalisation, a annoncé aux salariés que le site de Tours nord allait fermer. Sur les 107 salariés, seules 9 personnes seront reclassées sur le site de Chambourg-sur-Indre.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les employés de l'entreprise SES sont encore sous le choc. Le PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) vient juste de leur être annoncé, ce lundi 2 décembre. "La direction vient de nous annoncer une clôture du PSE déjà fixée pour le 3 février", nous rapporte Bruno Sansu, délégué syndical CGT. "Tout peut aller très vite : les premières lettres de licenciement pourraient être envoyées dès le mois de mai." 
 

Sur Tours, 107 emplois sont en jeu


L’entreprise fabrique des PMV (panneaux à message variable), ces grands panneaux lumineux qui servent à donner des informations aux automobilistes sur les autoroutes. Après un redressement et une liquidation judiciaire, elle avait été rachetée par Colas en 2011. Lors de ce rachat, l’entreprise avait déjà perdu 50 % de son personnel, en passant de 585 à 248 salariés, répartis sur les deux sites entre Tours et Chambourg-sur-Indre.
Au total, 93 emplois risquent d'être supprimés sur le site de Tours nord. Neuf personnes seront reclassées sur le site de Chambourg-sur-Indre.
 

"On a laissé mourir l'entreprise"


Pour les syndicats, "on a laissé mourir l’entreprise", et ce sont des métiers et tout un savoir-faire qui vont disparaître : "Colas n’a jamais rien investi pour que cela tourne correctement", explique Bruno Sansu de la CGT. "Ce qui nous choque le plus, c’est qu’on a des commandes en cours et même un contrat en attente avec la SNCF."

Les salariés sont remontés : la prime de licenciement et les formations proposées dans le cadre du PSE leur semblent très maigres. Pour Jean-Luc Debord, délégué syndical FO, à cela s'ajoute une pyramide des âges pénalisante : "Ici, la majorité des salariés a plus de 50 ans et beaucoup risquent d’avoir des difficultés pour retrouver un emploi".

La prochaine réunion de négociations entre les syndicats et la direction est prévue pour le 10 décembre. Les syndicats préviennent : "On ne va pas se laisser faire, il va falloir qu’on s’organise".

 



 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information