Création d’un fonds, allongement de l’année blanche, les intermittents du spectacle ont manifesté dans les rues de Tours ce jeudi pour solliciter un plan de relance.
Circassiens, musiciens, techniciens de l’audiovisuel, danseurs, acteurs, les intermittents ont battu le pavé sous la pluie le 3 décembre à Tours à l’appel du CIP 37 (Collectif des Intermittents et Précaires d’Indre-et-Loire).
Après une reprise balbutiante des représentations et des manifestions culturelles – avec des jauges réduites, le monde du spectacle a subit un nouveau coup d’arrêt en novembre. Les perspectives de reprise d’activité semblent lointaines, peut être pas avant le printemps prochain pour nombre d’intermittents. Si les droits à l‘assurance chômage des intermittents du spectacle ont été prolongés jusqu’en août 2021, pour autant, de nombreux artistes et techniciens se trouvent "précarisés" par la baisse- sans précédent de leurs revenus.
En d’autres termes, le collectif d’intermittents propose de salarier les artistes et les techniciens le temps de la crise sanitaire. "C’est nécessaire pour avancer dans les processus de création (répétitions, enregistrements, spectacles à venir). Ce fonds prendrait en charge immédiatement et intégralement les contrats de travail" précise Didier Mugica.Nous souhaitons que l’Etat abonde un fonds de création. Il permettrait de rémunérer à 100% les intermittents.
Le collectif CIP 37 revendique également l’allongement de "l’année blanche" au-delà de son terme, le 31 août 2021.