Depuis 2014, une surveillance accrue se développe dans les rues de Tours. En trois ans, la ville est passée de 50 à 110 caméras de vidéosurveillance. Destinées à lutter contre l'insécurité et à intervenir plus rapidement, elles fonctionnent 24h sur 24 dans un Centre de sécurité urbaine (CSU).
Big Brother is watching you... A Tours, la ville s'est dotée d'un important réseau de caméras de vidéosurveillance. En trois ans, les caméras sont passées de 50 à 110. Avec comme objectif premier : lutter contre la délinquance.
Pour Olivier Lebreton, porte-parole de la mairie de Tours : "avec ce système, nous avons pu obtenir 150 réquisitions judiciaires, soit cinq fois plus qu'en 2014. Une réquisition judiciaire, c'est quand la police arrive au CSU (Centre de sécurité urbaine) avec ce papier, pour demander à visionner telle caméra, de telle heure à telle heure et à tel jour. Cela va servir pour leurs enquêtes et pour les services de la justice."
Ces caméras très sophistiquées tournent en rotation toutes les 10 secondes sur des angles de vues différents, performantes de jour comme de nuit. Depuis son écran, l'opérateur peut intervenir à tout moment grâce à un joystick. Dès qu'ils repèrent une situation anormale, ils peuvent alors zoomer et scruter la scène en détail. Des caméras répressives, mais pas que. En cas d'accident, l'opérateur peut prévenir immédiatement les secours.
Mais pas question pour la mairie de jouer les espions, toutes les caméras doivent obligatoirement être visibles et signalées. Des instruments de surveillance qui font partie du quotidien des Tourangeaux depuis trois ans. En 2018, la municipalité compte en installer 18 autres.
► Voir le reportage de Denis Gammay-Meyer et Cyril Deville