Le club avait lancé plusieurs actions après les cris racistes dont avait été victime son joueur camerounais Nathan Wounembaina lors d'un match de Coupe d'Europe en Grèce. Face à l'absence de réaction, le Tours Volley Ball refuse de céder.
Le 6 décembre 2017, le Tours Volley Ball dispute son match aller de 16ème de finale de la Challenge Cup sur le parquet de l'Olympiakos, à Athènes. Au cours de la rencontre, l'un des joueurs tourangeaux, le Camerounais Nathan Wounembaina est la cible de cris de singe à chaque fois qu’il touche le ballon. Excédé, il avait d'abord alerté l'arbitre, puis finalement quitté le terrain, sans autorisation, face à l'absence de réaction des officiels. Il avait dans la foulée, il avait été exclu de la rencontre.
Des démarches fertiles
Le club tourangeau a été débouté en première instance car le règlement de la Fédération européenne (CEV) n'évoque pas explicitement les cas de racisme, mais aussi parce que la réclamation n'avait pas été déposée par le capitaine de l'équipe.La requête d'appel du club de volley-ball de Tours, débouté en première instance de sa plainte pour des insultes racistes à l'encontre de son joueur camerounais Nathan Wounembaina, a été jugé "irrecevable" par la Fédération internationale (FIVB),
Le TVB avait prévenu qu'il continuerait "à user de tous les recours juridiques disponibles pour obtenir gain de cause et réparation du préjudice tant humain que financier subi". Un communiqué a été diffusé ce lundi 19 février.
Le rappel des faits :