VIDEO. "Je me suis sentie partir" : en pleine canicule, la galère des passagers d'un TER, entassés pendant deux heures et demie

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Trois heures de trajet dans un train bondé par 35 degrés pour des voyageurs ©M. Pedalino

Ce dimanche 10 septembre, les passagers du TER entre Chartres et Tours de 17h11, se sont retrouvés entassés dans un train sans clim pendant près de trois heures. Une des passagères, étudiante à Tours, raconte son voyage pendant lequel elle n'est pas passée loin du malaise.

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"Tout le monde se pousse, s'entasse, se bouscule". A 18 ans, Méryl Pedalino prend souvent le TER entre Chartres et Tours. Étudiante à Tours, elle rend visite à ses parents à Dreux. Elle n'avait jamais été confrontée à une scène aussi dantesque. "C'était comme prendre le métro à l'heure de pointe sans clim pendant près de trois heures."

Méryl a pris le train à Chartres à 17h11 pour une arrivée à Tours vers 20h. Dès le départ, elle constate qu'il manque un wagon, que le train n'est pas aussi grand que d'habitude. "Quand je suis montée, il n'y avait plus de places assises. Il faisait très chaud. J'avais du mal à respirer. Je me suis assise parce que je me suis sentie partir." 

"Serrez-vous !"

A chaque arrêt, Méryl désespère un peu plus. "Les gens continuaient de monter alors qu'il n'y avait plus du tout de place. On était les uns sur les autres. La seule information que nous avons eue pendant tout le trajet c'est un agent qui nous a dit "Serrez-vous ! "

A son arrivée à Tours, Méryl a voulu déclarer l'incident. "J'ai d'abord dû discuter avec un Chatbot puis c'était tellement flou que j'ai utilisé un formulaire au hasard qui n'avait rien à voir."

Deux automoteurs sur trois fonctionnaient ce qui explique la suroccupation.

Service communication SNCF- Voyageurs

Contacté par téléphone, le service communication de la SNCF -Voyageurs explique qu'"il n’y avait que deux automoteurs sur trois qui fonctionnaient. D’où la suroccupation dans le train. On regrette cette situation. Les agents ont fait tout leur possible pour que ça se passe au mieux."

Cet incident arrive quelques jours après le lancement de l'offre de gratuité pour les 12-25 ans du train proposée par la Région Centre-Val de Loire mais le service de communication de la SNCF certifie que cela n'a aucun lien. "Il est impossible d’avoir un surbooking avec cette offre gratuité. Le nombre de places est contingenté. Quand il n’y a plus de place il n’y en a plus", assure la SNCF.

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