Impériales Wheels : opération escargot pour dénoncer "l'argent public parti en fumée, un scandale national"

Une semaine après l'annonce de la liquidation de leur usine, les salariés d'Impériales Wheels ont organisé une opération escargot ce mercredi 26 juin. Ils sont partis du nouveau site du Poinçonnet pour rejoindre l'ancien à Diors.

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Une démonstration de force pour obtenir des conditions de départ satisfaisantes et dénoncer. "Le mouvement d'aujourd'hui sert à nous faire voir et à dénoncer le fait que l'État a mis 50 millions sur la table sans faire aucun suivi. Et qui maintenant nous laisse tomber. On dénonce aussi les constructeurs Renault et Stellantis qui nous ont fait travailler à perte pendant des années. C'est à cause d'eux maintenant qu'on en est là. C'est pour dénoncer que l'argent public est parti en fumée. C'est un scandale national. Il faut que ça se sache. C'est inacceptable", explique Anthony Babarczi, délégué CGT Impériales Wheels juste avant le départ de l'opération escargot que les salariés d'Imperiales Wheels ont organisée ce mercredi matin. 

Après quatre redressements judiciaires et une semaine après le placement en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Villefranche-sur-Saône (20 juin), les salariés veulent obtenir leur dû : 

"L'État devait encore verser 10 millions d'euros. Ils sont à nous ces 10 millions d'euros. On a travaillé jusqu'au bout. On a produit jusqu'à la dernière roue sans faire d'histoire," rappelle le délégué syndical CGT. 

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Opération escargot des salariés d'Imperiales Wheels dans l'Indre entre le nouveau site du Poinçonnet et l'ancien site de Diors en passant par le centre-ville de Châteauroux. ©Philippe Roy-FranceTV

Les conditions du plan de licenciement sur la table

Les salariés sont partis à 8 h ce mercredi matin du nouveau site du Poinçonnet pour rejoindre l'ancienne usine de Diors en passant par le centre-ville de Châteauroux. 

À 10h, les 176 salariés devaient rencontrer la liquidatrice judiciaire dans l'usine de Diors puis deux réunions étaient prévues à 11h et 14 h pour aborder les conditions du plan de licenciement. 

Les premières lettres de licenciement arriveront autour du 8 juillet. 

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