Une nouvelle audience a été fixée au 31 janvier, avant que la Justice ne se prononce sur une éventuelle libération conditionnelle du "Docteur Romand", qui a assassiné sa famille.
Le "Docteur Romand" va devoir attendre. Le 17 septembre dernier, celui qui avait assassiné en 1993, 5 membres de sa famille, avait demandé sa mise en liberté conditionnelle, ayant purgé sa peine de sûreté de 22 ans.
C'est le deuxième renvoi ordonné par le tribunal de l'application des peines de Châteauroux, qui a demandé la réouverture des débats. La raison : "de nouvelles pièces, de nature à influer sur la décision du tribunal, ont été communiquées à ce dernier par les services de l'administration pénitentiaire", selon la procureure Stéphanie Aouine.
L'avocat de Jean-Claude Romand, maître Abad a estimé que ce renvoi était justifié par "une raison d'ordre technique". En novembre, il se disait "confiant", mettant en avant le "projet très bien ficelé et très sérieux" de son client.
Le ministère public avait de son côté demandé le rejet de cette requête. Me Laure Moureu, qui représente les deux frères de Florence Romand, l'épouse assassinée, avait estimé "prématurée" l'hypothèse d'une libération.