Même si une fermeture définitive de la maternité a été votée le 19 octobre, les défenseurs du service ne désarment pas. Ils ont rencontré hier la ministre de l'aménagement du territoire.
"La chose positive, déjà, c'est qu'elle nous a reçus, contrairement à la ministre de la Santé, avec qui on demande un rendez-vous depuis des mois", ironise Jean-Michel Mols.Le président du comité de défense de la maternité du Blanc a rencontré hier la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, à l'occasion de sa visite dans le département de l'Indre.
Après la fermeture définitive du service, votée le 19 octobre par le conseil de surveillance du centre hospitalier Châteauroux-Le Blanc, les défenseurs du site n'ont pas désarmé.
"Si on ne se bat pas pour conserver les services de santé sur notre territoire, bientôt il n’y aura plus rien", regrette Jean-Michel Mols, qui n'a pas obtenu d'annonces "concrètes" de la part de la ministre.
Passer le message
"Elle l’a dit et confirmé : elle va transmettre le message à sa collègue, Mme Buzyn. Ce qui va en sortir, c’est le point d’interrogation. Je vais faire semblant de croire au Père Noël et de dire que peut-être…" relate-t-il.
Le comité a essayé, par l'angle de l'aménagement territoriale, de mettre en avant les spécificités du dossier, notamment l'absence d'alternative privée sur le territoire.
"Quand on pense qu’on nous dit qu’on ferme la maternité parce qu’il n’y a plus de professionnels, alors que nous on a deux propositions de gens qui sont prêts à s’engager sur un projet permettant de rouvrir la maternité. Ce qui serait concret, c’est de nous recevoir, et de voir les solutions qu’on propose."