Desserte de la gare d'Argenton-sur-Creuse : toujours pas d'Intercités supplémentaires pour se rendre à Paris

Depuis plus de trois ans, le Comité de défense de la gare d'Argenton-sur-Creuse réclame davantage de transports ferroviaires, notamment pour rejoindre Paris et Limoges. Et la situation n'est pas prête de s'améliorer.

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C'est un feuilleton qui dure depuis plus de trois ans. Le 24 septembre dernier, le Comité de défense de la gare d'Argenton-sur-Creuse s'est réuni en visioconférence avec les Autorités Organisatrices de l'Etat, SNCF Réseau et les Régions.

La précédente réunion s'était tenue au mois de mai où, d'après la présidente du comité, Martine Irzenski, "la SNCF avait reconnu la nécessité d'un train entre Limoges et Argenton après 18h22 (heure du dernier voyage possible, ndlr) [...] Ils sont aussi revenus sur le quatrième aller-retour en intercités jusqu'à Paris en disant que ce n'était pas utile contrairement à ce qu'ils disaient au mois de mai".

On est très déçus car cette réunion devait être très technique. On s'attendait à quelque chose de plus constructif. Ils nous ont un peu enfumés.

Martine Irzenski, présidente du comité de défense de la gare d'Argenton-sur-Creuse

A deux heures de Paris en Intercités, plus de trois en TER

Si le but initial du Comité était de demander un quatrième aller-retour entre Paris et Argenton-sur-Creuse en Intercités, la problématique s'est élargie aux TER, notamment pour se rendre à Limoges ou Châteauroux. En comptant le temps de correspondance, il faut parfois plus de trois heures pour rejoindre Paris, contre deux en Intercités. 

Selon Martine Irzenski, les raisons évoquées sont toujours les mêmes : "baisse de la fréquentation des gares avec le Covid", volonté de remettre du fret "au détriment des voyageurs" et "un manque de moyens". Le combat continue pour le comité, puisqu'une réunion se tiendra tous les six mois avec les acteurs concernés par le sujet.

 

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