En 2017, l'association écologiste s'était associée aux autorités brésiliennes pour mettre au jour un système de fraude très élaboré, permettant à des entreprises de s'approvisionner sur des terres protégées, ou habitées par des populations natives. Un dossier sensible, alors que la déforestation de l'Amazonie a plus que doublé en 2019.
Le dossier confié à la Justice permettait de lier ETS P. Robert & Cie à l'exploitation illégale d'une parcelle brésilienne. L'association avait également apporté des documents attestant de plusieurs amendes infligées à la filiale brésilienne de P. Robert & Cie pour s'être approvisionné auprès de fournisseurs commercialisant du bois illégal.
L'association tablait sur cette avancée judiciaire, comme l'explique Laura Monnier, conseillère juridique. "Il est rare que les procureurs n'ouvrent pas d'enquête lorsqu'on apporte de tels éléments probatoires, a fortiori dans un contexte où il est demandé par le Ministère de la justice et de l'écologie de se saisir davantage des dossiers environnementaux."
🌳🌴 Révélant le point de vue brésilien et les enjeux de la forêt amazonienne sur le plan local, "Amazonia" montre bien la complexité de la gestion et de la protection d’un si vaste territoire.
— Greenpeace France (@greenpeacefr) January 22, 2020
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