Le dernier fabricant de jantes aluminium en France, mis en redressement judiciaire doit trouver un repreneur. La CGT Métallurgie de l’Indre appelle à une manifestation de soutien Samedi 22 mai à Saint-Maur.
Le dernier fabricant de jantes aluminium en France, mis en redressement judiciaire doit trouver un repreneur. La CGT Métallurgie de l’Indre appelle à une manifestation de soutien Samedi 22 mai à Saint-Maur.
Le rassemblement a été fixé, très symboliquement, devant le concessionnaire Renault PSA de Saint-Maur. Puisque le constructeur automobile est un client majeur du seul fabricant de jantes alu en France. Un donneur d’ordre qui a très largement réduit ses commandes avec la crise du covid. Ce que la CGT ne manque pas de dénoncer dans un communiqué.
Dans l’Indre, Renault se désengage de ses sous-traitants, qui par manque de volume donné à produire, conduit à mettre en péril des entreprises comme Alvance Wheels.
L’état a débloqué un prêt de 3,1 millions d’euros pour permettre la poursuite des activités et la paie des salariés, dans l’attente d’un repreneur. 287 personnes travaillent aujourd’hui dans l’entreprise, qui connaît depuis plusieurs années des repreneurs successifs, dont la caractéristique est la brièveté de leur passage. Pour les salariés et le syndicat la faute de Renault est immense.
"Sa politique de délocalisation de ses productions dans les pays à bas coût afin d’augmenter toujours plus ses profits…est inacceptable, car Renault va bénéficier de cinq milliards d’euros à travers le plan de relance prévu dans le secteur automobile" s’émeut le syndicat.
Un syndicat qui souhaiterait que cette somme serve à accompagner et aider les sous-traitants et non à continuer de délocaliser à outrance afin de satisfaire les actionnaires.