Indre : les 280 salariés d'Alvance Wheels dans le flou après la fin du délai pour les offres de reprise

Le délai pour déposer une offre de reprise pour l'usine Alvance Wheels de Diors, dans l'Indre, a expiré ce mercredi 15 septembre. Si les syndicats espèrent qu'un ultime sursis pourrait être obtenu, les salariés restent pour le moment dans l'incertitude sur leur avenir.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'avenir de la dernière usine de jantes alu en France ne tient plus qu'à un fil après l'expiration, ce 15 septembre, du délai pour le dépôt des offres de reprise pour les potentiels repreneurs. L'intersyndicale, parmi laquelle figurent la CFDT, la CFE CGC, l’UNSA et la CGT, compte sur l'administrateur judiciaire en charge de l'entreprise pour rallonger le délai d'un mois. Au mois de juillet, un établissement du même goupe, les Fonderies du Poitou, a définitivement fermé ses portes.

Aucune offre solide à ce jour

En effet, pour l'heure, trois potentiels repreneurs étaient connus. La direction actuelle avait émis une lettre d'intention, mais n'est pas parvenue à ce jour à financer une offre de reprise, un grand industriel français s'était avancé depuis juillet mais n'avait pas transformé l'essai, dans l'attente d'un engagement des constructeurs automobiles, en particulier de Renault. Enfin, une dernière offre du petit fabricant de menuiseries en aluminium Sotaya, installé dans les Bouches-du-Rhône, est toujours sur la table.

"Tout le monde est inquiet"

Pas de résultat concret pour les salariés, donc, et une attente qui n'en finit pas. "Tout le monde est dans le flou, tout le monde est inquiet", déplore Christophe Bouvet, secrétaire du CSE et délégué CFDT face à ce "micro-sursis, même pas une lueur d'espoir" qui ne dit rien du sort des quelque 280 salariés de l'usine. Liquidation totale, reprise partielle, tout est possible mais rien n'est sûr.

"Les constructeurs subissent la crise aussi", estime le délégué syndical. "C'est compliqué pour eux de s'engager", en particulier dans le cadre d'une politique d'achat qui préfère se fournir dans des usines délocalisées. Maintenant, achève-t-il, "il faut une issue, bonne ou mauvaise". Une issue qui pourrait intervenir à la mi-octobre, donc, à moins d'un nouveau délai décidé par l'administrateur judiciaire.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information