Cela fait plus d'un an que l'Indre est victime d'une intense sécheresse. En 2018, déjà, cette procédure avait dû être enclenchée.
Cela fait maintenant 14 mois que l'Indre attend la pluie. Après un épisode de sécheresse intense en 2018, l'année 2019 n'a pas été tendre avec les agriculteurs. En juillet, 128 communes du département étaient déclarées en état de catastrophe naturelle. Le mois dernier, encore, Christian Toussaint, responsable du groupe eau de l'association Indre Nature, constatait : "On a la moitié des cours d'eau, soit 2500km, complètement à sec (..) Et le reste des rivières qui ne sont pas à sec ont des débits 80% inférieurs aux minima connus."
Le préfet de l'Indre, Thierry Bonnier, qui visitait ce 9 octobre une exploitation bovine à Sacierges-Saint-Martin, n'aura pas tardé à réagir. "Les conséquences de cette sécheresse ont pu être illustrées en matière de manque de fourrage, de difficulté d’approvisionnement en eau, d’impact sur les trésoreries, de surcharge de travail pour les exploitants et de réduction des capacités productives des fermes" détaille la préfecture dans un communiqué.
Pour venir en aide aux agriculteurs, le préfet a enclenché, comme l'année dernière, la procédure de "calamités agricoles". Une mission d'enquête sera menée dans les prochaines jours pour constater les dommages causés par la sécheresse dans le département. Le rapport, selon les promesses de la préfecture, devrait atterrir dans les bureaux du ministère de l'Agriculture d'ici le 27 novembre.
Cette procédure permettra aux agriculteurs des communes reconnues d'être indemnisés.