Une attaque de loup probable dans l'Indre, après la découverte de brebis tuées

La préfecture de l'Indre a confirmé ce 14 décembre la responsabilité probable du loup dans une attaque contre les brebis d'un élevage de Ruffec, dans l'Indre. Cet acte de prédation intervient alors que des loups ont été observés plusieurs fois ces derniers mois dans la région.

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Quelques jours après les dernières observations dans le département de l'Indre-et-Loire, le loup a laissé de nouvelles traces dans l'Indre début décembre. En effet, ces 6 et 7 décembre, deux éleveurs ont constaté que plusieurs de leurs brebis avaient été tuées ou blessées. Immédiatement saisi, l'Office français de la biodiversité a conclu qu'une "prédation par le loup ne pouvait pas être exclue" dans le premier cas, comme l'a annoncé la préfecture ce 14 décembre.

En effet, les experts de l'Office sont à même de repérer des "schémas de prédation" comme l'explique Paul Hurel, référent régional du "réseau loup" de l'OFB. "On regarde comment sont les carcasses, on examine les blessures, les perforations, comment la carcasse a été consommée..." détaille-t-il. Pour autant, il reste très difficile de conclure avec certitude à cause des éventuels charognages et des conditions climatiques qui peuvent altérer la scène de l'attaque.

Un plan national pour indemniser les éleveurs

En Centre-Val de Loire, les observations et a fortiori les attaques de loup restent l'exception. Un plan national d'action sur le loup piloté par le ministère de l'Agriculture vise néanmoins le maintien et la cohabitation avec cette espèce protégée, qui fait son retour en France depuis les années 90. L'État prévoit notamment des mesures de "tirs dérogatoire" dans certains cas, ainsi que l'indemnisation auprès des éleveurs des bêtes tuées et des soins vétérinaires de celles qui sont blessées.

Pour autant, et malgré ces observations exceptionnelles de canis lupus, la région Centre-Val de Loire est encore loin de voir des meutes entières s'installer sur son territoire. "Ce type d’observation fortuite et isolée n'est pas surprenante en automne ou au début de l'hiver", expliquent les services de la préfecture. En effet, à cette période de l'année se produit la "dispersion" de certains individus : "les jeunes nés au printemps prennent leur place au sein du groupe, contraignant d’autres individus à quitter la meute pour chercher un nouveau territoire."

Comme cela a déjà été rapporté, ces loups solitaires peuvent parcourir des centaines de kilomètres en une poignée de jours avant de se fixer. Il est donc possible que le loup de passage à Ruffec au début du mois soit déjà bien loin. Le 3 décembre, un loup a également été aperçu dans le département voisin de la Vienne.

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